Chaque année, ce sont des centaines de tonnes de légumes qui sortent de l’exploitation agricole de Jean-Pierre Yuan. Salades, tomates, concombres… Ses légumes se retrouvent sur les étals et dans les cuisines des Raromatai. Et comme dans tout le secteur primaire, ce producteur ressent aujourd’hui les conséquences du confinement : « Mes clients qui ont des restaurants, des roulottes… sont fermés. Et puis il y a moins de commandes. Heureusement que les grandes surfaces restent ouvertes ».
Si la production est maintenue, l’exploitant a dû réaménager les horaires de travail de ses employés : « Certains sont en congé, et d’autres en arrêt maladie. J’ai suffisamment d’effectif pour pouvoir tourner. On travaille en fonction des commandes. Et qui dit moins de commandes dit moins de travail, on plante moins ».
Si l’acheminement vers les îles avoisinantes est maintenu, les commandes sont cependant moins importantes qu’à l’accoutumé : « Tout est au ralenti. Les ménages achètent moins. Ils ont fait leur stock les 2 semaines précédentes, donc en ce moment, ils sont en train d’écouler leur stock. Et il y a moins de rentrées d’argent aussi ».
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En 2020, Jean-Pierre Yuan a vu son chiffre d’affaires dégringoler de 50%. Si le confinement venait à se prolonger, ce producteur pourrait revivre la même situation que l’an passé.