Confrontée au cyclone Garance à La Réunion, Céline Tihoti « a eu très, très peur »

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Céline Tihoti est une Polynésienne qui réside depuis 14 ans à La Réunion. Une île de l’océan Indien qui vient de subir les affres de Garance, un cyclone dont les vents ont dépassé les 200 km/heure. Son domicile a heureusement été épargné, mais la jeune femme confie avoir « eu très, très peur ». Témoignage.

Publié le 02/03/2025 à 14:29 - Mise à jour le 02/03/2025 à 14:44

Céline Tihoti est une Polynésienne qui réside depuis 14 ans à La Réunion. Une île de l’océan Indien qui vient de subir les affres de Garance, un cyclone dont les vents ont dépassé les 200 km/heure. Son domicile a heureusement été épargné, mais la jeune femme confie avoir « eu très, très peur ». Témoignage.

Céline Tihoti s’est installée avec son mari en 2010 à La Réunion pour travailler dans un hôtel de standing. Ces derniers jours, elle a vécu des moments difficiles avec le passage de Garance qui a dévasté une partie de l’île et causé la mort de 4 personnes.

« C’est un cyclone assez destructeur. Forcément, on a eu très, très peur, parce qu’on ne savait pas trop les impacts », témoigne-t-elle auprès de TNTV.  

Si son domicile a été épargné, certains de ses proches ont, eux, subi les effets de Garance. « J’ai aussi une école de ukulele.  La plupart de mes élèves dans le nord de l’île ont été très touchés. Moi, j’habite à l’ouest et on n’a pas du tout été impacté par le cyclone malgré quelques rafales », dit-elle.

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« L’œil est plutôt passé sur le chef-lieu, à Saint-Denis (….) Chez moi, il n’y a pas eu de dégâts (…) J’habite au début de la route du littoral où il y a eu des éboulis. On ne pouvait pas rejoindre l’aéroport, ni aller dans le chef-lieu. Ça ne s’est ouvert qu’aujourd’hui », explique-t-elle.

Mais comme tous les habitants de l’île, elle s’était préparée au pire : « Il a fallu tout rentrer à l’intérieur de la maison, bien barricader, vérifier les vitres, les volets etc. Il a aussi fallu faire des provisions, surtout de l’eau ». 

« On reprend la vie de tous les jours »

Au moment du passage de Garance, Céline s’est confinée avec des collègues au sein de l’établissement où elle travaille.

Elle y est « restée pratiquement trois jours jusqu’à la levée de l’alerte rouge » : « On a passé notre temps comme on a pu. On a attendu, discuté. On a aussi essayé de patienter avec les clients, de les rassurer et puis, surtout, d’assurer le repas ».

Céline avait déjà été confrontée au cyclone Bejisa, en janvier 2014. « Là, j’avais eu très peur, parce que la plupart des hôtels sont au bord de mer. J’ai vu la mer traverser le restaurant. Et là, vraiment, on voit nos vies défiler », souffle-t-elle.

Aujourd’hui, le « retour à la vie normale » se profile à La Réunion, mais la vue des dégâts causés par Garance « fait très mal » : « Maintenant, ça va mieux. Il fait très beau, on voit plein d’étoiles. Aujourd’hui, il n’y a pas un seul nuage. On reprend la vie de tous les jours ». 

Quant au fenua, il lui « manque tous les jours », mais Céline essaye de « rentrer tous les deux ans à Tahiti pour voir » sa famille et se « ressourcer ».

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