Construits, étendus ou rénovés : 17 abris de survie pour les Tuamotu dans les 5 ans à venir

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Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont signé, lundi soir, avec les maires des communes concernées la déclinaison de la convention abris de survie 2021-2025.

Publié le 11/05/2021 à 14:30 - Mise à jour le 11/05/2021 à 14:36

Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont signé, lundi soir, avec les maires des communes concernées la déclinaison de la convention abris de survie 2021-2025.

Cette signature est la déclinaison locale de la convention signée le 30 mars 2021 entre le président de la Polynésie française, le Premier ministre et le ministre des Outre-mer pour un montant de 6 milliards Fcfp répartis à parité Etat-Pays.

Dans ce cadre contractuel rénové entre l’Etat et la Polynésie française qui couvrira les années 2021-2025, se seront 17 abris au total qui permettront de renforcer la résilience des populations. 9 abris seront nouvellement construits, 5 bénéficieront d’une extension et 3 seront réhabilités.

« Il fallait compléter la couverture d’abris dans tous les Tuamotu d’où le programme de 17 abris à construire dans les 5 ans qui viennent avec des financements Etat et des financements Pays. Nous avons élaboré des principes d’abri mais c’est évolutif, expliquait le haut-commissaire Dominique Sorain interviewé lors de sa tournée dans les Tuamotu. Il y a eu des abris standards qui ont été définis mais il peuvent être adaptés à chaque commune en fonction de l’utilisation que va en faire chaque commune. (…) Il y a un problème d’entretien. C’est ce que nous avons constaté dans un certain nombre d’îles où les abris ont été construits parfois depuis très longtemps, 1983 pour le plus ancien. Parfois plus récemment. Lorsque les abris ne servent à rien d’autre qu’à la fonction d’abri, ils se détériorent très très vite. C’est pour cette raison que nous avons fait le choix avec le Pays de retenir des abris dans lesquels on peut implanter par exemple la mairie, une école, le service d’incendie, de secours. Et pour cela on a déterminé des possibilités d’aménagement pour ces abris. (…) Il faut que ce soit fait en fonction des besoins de la commune, qu’on puisse définir avec le Pays le plan de financement, et nous avons les subventions pour y arriver. »

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Surélevés et conçus pour résister à des conditions extrêmes, les abris de survie sont essentiels pour sauver des vies en cas de cyclone ou de tsunami et sont utilisés au quotidien comme école, mairie, ou encore infirmerie.

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