Darmanin, Oudéa-Castéra et Vigier reçus par les autorités du Pays

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Les ministres Gérald Darmanin, Amélie Oudéa-Castéra et Philippe Vigier ont été reçus, ce mercredi matin, par le président de la Polynésie, Moetai Brotherson, puis par celui de l’Assemblée, Antony Géros. Ils ont pu aborder de nombreux dossiers, notamment celui des conséquences des essais nucléaires ou encore de l’éventuelle révision du statut de la Polynésie.

Publié le 16/08/2023 à 14:13 - Mise à jour le 16/08/2023 à 14:14

Les ministres Gérald Darmanin, Amélie Oudéa-Castéra et Philippe Vigier ont été reçus, ce mercredi matin, par le président de la Polynésie, Moetai Brotherson, puis par celui de l’Assemblée, Antony Géros. Ils ont pu aborder de nombreux dossiers, notamment celui des conséquences des essais nucléaires ou encore de l’éventuelle révision du statut de la Polynésie.

Sitôt après avoir quitté l’aéroport, les trois ministres ont entamé des rencontres protocolaires. Après une étape au Monument aux morts de Papeete, ils ont été reçus à la Présidence par Moetai Brotherson. Une rencontre pour faire un tour d’horizon des nombreux dossiers intéressant le Pays et l’Etat : l’aéroport de Tahiti-Faa’a et celui (envisagé) des Marquises, le triplement de la capacité de pêche sur 10 ans, la hausse de la Dotation globale d’autonomie (DGA) versée annuellement par l’Etat et, bien sûr, l’organisation de l’épreuve de surf des prochains Jeux Olympiques.

Les conséquences des essais nucléaires ont également occupé une part des discussions. « On en parle à chaque fois que l’on se voit (…) Ce n’est pas une surprise pour eux. Ils savent que ce dossier est là et ne va pas s’en aller. Il faudra bien, à un moment donné, trouver une solution conjointe qui pourra satisfaire tout le monde. En tant que président du Pays, ce qui me satisferait, c’est que l’Etat assume pleinement ses responsabilités (…), qu’on puisse se mettre d’accord sur le statut des victimes, sur les modalités d’indemnisation et le remboursement des sommes qui ont été portées par la CPS », a indiqué, à l’issue de la rencontre, Moetai Brotherson.

Le gouvernement local chiffre ce dernier point à environ 100 milliards de francs. Un décompte que ne partage pas l’Etat. « Il faudra peut-être envisager de faire une étude commune pour aboutir à des chiffres sur lesquels on peut s’entendre », a souligné le président de la Polynésie.

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« Entamer le dialogue sur cette question de la décolonisation »

Moetai Brotherson est également revenu sur la prochaine réunion du Comité spécial de la décolonisation aux Nations-Unies qui se tiendra au mois d’octobre : « J’en ai discuté avec le président de la République qui m’avait assuré à l’époque que la position de la France serait modifiée (…) J’ai envie de faire confiance au président de la République (…) On leur demande qu’on puisse enfin entamer le dialogue sur cette question de la décolonisation, sur le processus ».

Après le président du Pays, les trois ministres se sont rendus à l’Assemblée de Polynésie où ils ont été accueillis par le président de l’institution, Antony Géros. « La discussion s’est très bien passée (…) Ce qui est intéressant c’est que l’on a un ministre -Gérald Darmanin, Ndlr- qui connaît déjà la Polynésie », s’est félicité celui-ci.

Il a notamment été question de la révision du statut de la Polynésie souhaitée par la majorité. « Il -Gérald Darmanin, Ndlr- nous a expliqué qu’il valait mieux laisser passer les Jeux Olympiques et se raccrocher au deuxième calendrier institutionnel pour présenter les projets de modifications que l’on souhaite voir apportées à la loi organique. Cela nous convient. Cela va nous laisser le temps d’interroger l’ensemble des élus de l’hémicycle », a conclu Antony Géros.

Crédit: haut-commissariat

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