« Je me suis toujours vu gros. Depuis tout petit, j’ai eu plein de problèmes de santé, j’ai eu le RAA. Pour moi c’est comme si je renaissais de mes cendres » . Adophe Teturu, c’est l’histoire d’une véritable renaissance. Plus particulièrement, celle d’une incroyable transformation physique : le trentenaire a bien failli se brûler les ailes et ne jamais se relever après ce qu’il considère lui-même comme une succession d’échecs. En 2016, il atteint les 200 kilos. Une étape qui marque un tournant dans sa vie.
Après une première tentative de perte de poids et une dépression, c’est en 2018 qu’il se donne une seconde chance. Six ans plus tard, la silhouette dans son miroir est radicalement différente : Adolphe pèse aujourd’hui 118 kilos, soit 1,8 fois moins que son ancien lui. Et 100 fois moins de problème, indique-t-il.
« Comme tout le monde le sait, le Tahitien est sujet à la goutte. Ça a été mon premier déclic, raconte-t-il. Le deuxième déclic, c’est ma maman, elle était tombée malade. Le troisième déclic, curieusement, c’était mon stagiaire. Un jour, je l’ai vu entrer dans le bureau, et je me suis dit, comme il était beau, bien bâti, je me suis dit, pourquoi pas moi ? » . Une question simple à laquelle il va s’échiner à répondre.
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Intelligence artificielle & powerlifting
Passé le cap des 30 ans, c’est un nouvel homme que découvrent ses proches. Pour se métamorphoser, le programme est spartiate : 4 heures de salle 6 jours sur 7 et une alimentation contrôlée. Au début, Adolphe demande conseil à l’intelligence artificielle, il peut également compter sur les conseils de sa « Team Paea Powerlifting » .
« On s’entraîne souvent ensemble, glisse son partenaire d’entraînement Philippe Serre. Il a intégré le groupe et puis il a suivi. C’est quelqu’un qui est très assidu, il est là tout le temps, il ne décroche pas. Sur le plan de la diététique, il est méticuleux et intransigeant. Blanc de poulet – légumes verts, blanc de poulet – légumes verts, y’a pas de secret » , assure-t-il.
Plus important encore, Adolphe a appris à s’accepter. « Ça a quand même été dur, parce que je suis passé par des phases de dépression, ce qui est tout à fait normal. Il fallait accepter cette transformation d’homme obèse à un homme plus normal. Il fallait que je fasse le deuil, au respect de mon ancien moi » , sourit-il.
L’aventure n’est pas terminée pour le trentenaire, qui compte bien se donner les moyens pour continuer à gagner du muscle.