Comme beaucoup d’artistes, Stanislas n’a pas été épargné par la crise sanitaire et ses restrictions. Privé d’animation, ce musicien et chanteur de l’île sacrée a troqué son synthétiseur contre un marteau et du bois…
« Ça a commencé lors du premier confinement. On s’ennuyait à la maison, on a pris des palettes. Mon fils m’a dit : ‘papa tu devrais vendre tes bancs’. C’est comme ça qu’on a commencé… »
Depuis le début de l’aventure, plus d’une centaine de bancs, jardinières et autres meubles de jardin ont été confectionnés dans leur atelier improvisé. Un marteau, quelques clous, du papier de verre et surtout des palettes dénichées sur les quais ou chez des particuliers : ce sont les principaux matériaux utilisés. L’imagination a fait le reste…
« Le premier banc qu’on a fait ce n’était pas tellement top, après on s’est amélioré et voilà le résultat. Franchement on ne s’attendait pas à ce qu’on ait du succès, on pensait qu’on allait vendre quatre bancs. Et là ce sont les palettes qui manquent… »
Les commandes affluent. Et Stanislas peut compter sur son fils pour l’aider. Cette activité vient combler le manque de revenus de l’artiste, engendré par la crise… « C’est la musique qui me faisait vivre quand le confinement est arrivé. Heureusement qu’il y avait ces bancs, le fa’a’apu hoa ia, la pêche… C’était difficile l’animation. Mais c’est comme ça… »
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Stanislas est un bel exemple de reconversion. Il nous a cependant confié que la musique et les animations lui manquent.