Les coprahculteurs étaient nombreux à la dernière pesée du coprah à Uturoa. Toute la matinée, ils ont déchargé les sacs de noix séchés. Une fois la marchandise contrôlée, ils sont payés. Un travail rémunéré 155 francs le kilo de coprah, et qui fait vivre pas moins de 300 foyers à Raiatea.
La pesée du 3 et 10 décembre à Uturoa affichait plus de 10 tonnes. Des chiffres très encourageants pour la coopérative, groupement d’agriculteurs bio en charge de la collecte du coprah, depuis le mois de mai. « Quand on a repris, on a commencé avec des tonnages très faibles, et là, on est passé à quelques centaines de kilos à plus de 3 tonnes voire jusqu’à 6 tonnes la semaine dernière. Il y a toujours du contrôle, c’est ça qui fait la qualité, mais aussi de l’accompagnement. L’équipe va sur les zones de séchage pour vérifier la qualité et accompagner les cophraculteurs » explique Thierry Lison De Loma, président GAP.
Pour la prochaine pesée de coprah qui est prévue le 7 janvier 2025, le prix d’achat du kilo sera augmenté de 10 francs soit 165 francs le kilo. Une décision annoncée par le ministre de l’Agriculture, des Ressources marines et de l’Environnement, Taivini Teai, le 10 décembre dernier, lors du vote du budget à l’Assemblée de Polynésie française. « Avec un effort budgétaire supplémentaire de 80 millions de francs pour l’année à venir, cette mesure permettra aux familles des îles de bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat grâce à la vente de coprah. Il est également prévu pour l’année 2025 des investissements supplémentaires dans la transition économique de ces familles afin de les aider à investir dans d’autres produits à forte valeur ajoutée telle que l’huile de coco vierge, le mitihue, le lait de coco et l’ensemble des produits issus de la valorisation du cocotier » avait indiqué Tematai Le Gayic, représentant du Tavini Huiraatira à l’APF.
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