La société JL Polynésie sera chargée d’exécuter la première tranche des travaux de rénovation du réseau hydraulique de Paea et d’installation de compteurs. Ils se feront dans la vallée d’Orofero. Le chantier démarrera en janvier et devrait durer 6 mois. Leur coût : 220 millions, financés à 85% par l’Etat et le pays via le contrat de projet. Le reste, soit 36 millions, sera pris en charge par la commune.
L’installation de compteurs d’eau est une exigence du code général des collectivités territoriales. Les administrés de Paea payent jusqu’à aujourd’hui un forfait de 16 000 Fcfp pour leur consommation d’eau. Mais sur les 3400 abonnés, seulement la moitié s’acquitte de cette redevance. « Il y a quelques années, on était à 300 millions d’impayés. Cette année nous sommes à 220 millions d’impayés. On va continuer à travailler », explique le maire Jacquie Graffe.
L’objectif est de réduire le montant des impayés. Dans la vallée d’Orofero peu d’habitants sont favorables à l’installation de compteurs d’eau. Il y a ceux qui n’ont jamais payé. « Ça fait longtemps qu’on ne paie pas notre eau ici à Paea. Pour moi comme l’eau est dans notre vallée, ça ne sert à rien de faire payer. Ça vient de la vallée. »
Et ceux qui profitent de difficultés administratives pour ne pas payer. « Depuis que j’habite ici, les factures d’eau ne sont jamais tombées. Il n’y a que les poubelles. »
D’autres plus conciliants comprennent qu’il faille se soumettre aux règles. Mais demandent à la commune de faire des efforts pour les plus démunis. « Pour moi si tavana n’a pas le choix, qu’est-ce que tu veux… Mais il faut qu’il fasse au mieux pour sa population, pour ceux qui n’ont pas de salaire surtout. Comment est-ce qu’ils pourront payer ? »
Au premier semestre 2018, 400 compteurs seront installés à Orofero. Les tarifs seront évalués par le conseil municipal après des périodes de test et des réunions d’information avec les populations concernées.
Rédaction web avec Sam Teinaore
L’installation de compteurs d’eau est une exigence du code général des collectivités territoriales. Les administrés de Paea payent jusqu’à aujourd’hui un forfait de 16 000 Fcfp pour leur consommation d’eau. Mais sur les 3400 abonnés, seulement la moitié s’acquitte de cette redevance. « Il y a quelques années, on était à 300 millions d’impayés. Cette année nous sommes à 220 millions d’impayés. On va continuer à travailler », explique le maire Jacquie Graffe.
L’objectif est de réduire le montant des impayés. Dans la vallée d’Orofero peu d’habitants sont favorables à l’installation de compteurs d’eau. Il y a ceux qui n’ont jamais payé. « Ça fait longtemps qu’on ne paie pas notre eau ici à Paea. Pour moi comme l’eau est dans notre vallée, ça ne sert à rien de faire payer. Ça vient de la vallée. »
Et ceux qui profitent de difficultés administratives pour ne pas payer. « Depuis que j’habite ici, les factures d’eau ne sont jamais tombées. Il n’y a que les poubelles. »
D’autres plus conciliants comprennent qu’il faille se soumettre aux règles. Mais demandent à la commune de faire des efforts pour les plus démunis. « Pour moi si tavana n’a pas le choix, qu’est-ce que tu veux… Mais il faut qu’il fasse au mieux pour sa population, pour ceux qui n’ont pas de salaire surtout. Comment est-ce qu’ils pourront payer ? »
Au premier semestre 2018, 400 compteurs seront installés à Orofero. Les tarifs seront évalués par le conseil municipal après des périodes de test et des réunions d’information avec les populations concernées.
Rédaction web avec Sam Teinaore