Depuis deux semaines, Gérard Ahu et sa famille vivent calfeutrés dans leur maison du quartier Bonno. Cet habitant de Arue a constaté des écoulements d’eaux provenant du RIMaP-P avec une odeur nauséabonde qui les empêche de vivre normalement. Des eaux qui se déversent directement dans son ruisseau. Une situation qu’il avait déjà vécue en 2016 : « C’est comme une source qui déborde et qui coule… Je sens les odeurs depuis la route, de mon jardin. Je suis obligé de me calfeutrer. Quand on déjeune, quand on dîne… c’est affreux. Je ne sais pas si les militaires se rendent compte que c’est insupportable pour nous ».
Un problème également pour les voisins de la famille Ahu, mais aussi pour l’environnement. La vie aquatique du ruisseau et sa plantation de taros se retrouvent souillés. Devant l’immobilité du RIMaP-P, Gérard a décidé comme en 2016 de faire appel aux médias pour demander que ce problème soit définitivement réglé : « Je demande qu’on répare la fuite, tout simplement, et qu’on tienne compte de ma demande. Même pour les militaires qui habitent là. D’ailleurs, en 2016, ils sont venus me dire merci ».
Contactée, l’armée assure chercher une solution à ce problème, pour le régler au plus vite.
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