Un camion chargé à ras bord de sable et galets… C’est une scène quotidienne devenue insupportable pour les familles qui résident aux abords de l’embouchure de la rivière de la Fautaua, à Pirae. Depuis de nombreuses années, la famille Barrier assiste à des extractions récurrentes de sables. Pour ces riverains, ces travaux ont une portée autre que celle de l’intérêt public.
« J’ai des doutes sur le bien-fondé de ces curages et des quantités qui sont prélevées, confie Marotea Vitrac, le président de l’association familiale Barrier. On se demande si ce n’est pas simplement un business. Si c’est un business, c’est complètement inacceptable, surtout à notre époque où on parle de protection de la biodiversité, des espaces marins, etc., et on voit des camions qui viennent à l’arrache avec des pelle-drague pour prélever du sable… »
Pourtant, planté devant l’accès à la plage, une pancarte provisoire ne fait aucun doute sur la légalité de ces travaux. Une autorisation délivrée par le ministère de l’Équipement et des Transports terrestres qui qualifie ces interventions dans les cours d’eau de classiques. Elles sont réalisées chaque année en prévision des fortes précipitations. Mais le ministère n’a toutefois pas souhaité nous accorder d’interview.
De son côté, la famille Barrier ne demande qu’à être rassurée. « On est pour le curage de la rivière, surtout après les conséquences des dernières inondations, reprend Marotea Vitrac. Mais là, ils ne curent pas la rivière, ils prélèvent du sable sur la plage, ce n’est pas la même chose. Mais une fois de plus, pourquoi est-ce qu’on ne nous prévient pas à l’avance ? Pourquoi est-ce qu’on n’organise pas une petite réunion, surtout qu’on a déjà envoyé un courrier à la mairie il y a un an. Donc on a l’impression d’être un peu pris pour des jambons et ce n’est pas très agréable. »
Démarrés lundi, les travaux s’étaleront sur 3 semaines avec une autorisation d’extraction de sable de 300 m3.
« J’ai des doutes sur le bien-fondé de ces curages et des quantités qui sont prélevées, confie Marotea Vitrac, le président de l’association familiale Barrier. On se demande si ce n’est pas simplement un business. Si c’est un business, c’est complètement inacceptable, surtout à notre époque où on parle de protection de la biodiversité, des espaces marins, etc., et on voit des camions qui viennent à l’arrache avec des pelle-drague pour prélever du sable… »
Pourtant, planté devant l’accès à la plage, une pancarte provisoire ne fait aucun doute sur la légalité de ces travaux. Une autorisation délivrée par le ministère de l’Équipement et des Transports terrestres qui qualifie ces interventions dans les cours d’eau de classiques. Elles sont réalisées chaque année en prévision des fortes précipitations. Mais le ministère n’a toutefois pas souhaité nous accorder d’interview.
De son côté, la famille Barrier ne demande qu’à être rassurée. « On est pour le curage de la rivière, surtout après les conséquences des dernières inondations, reprend Marotea Vitrac. Mais là, ils ne curent pas la rivière, ils prélèvent du sable sur la plage, ce n’est pas la même chose. Mais une fois de plus, pourquoi est-ce qu’on ne nous prévient pas à l’avance ? Pourquoi est-ce qu’on n’organise pas une petite réunion, surtout qu’on a déjà envoyé un courrier à la mairie il y a un an. Donc on a l’impression d’être un peu pris pour des jambons et ce n’est pas très agréable. »
Démarrés lundi, les travaux s’étaleront sur 3 semaines avec une autorisation d’extraction de sable de 300 m3.
Rédaction web avec Jeanne Tinorua-Tehuritaua