Des problèmes d’approvisionnement dans plusieurs atolls

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Comment améliorer la qualité de vie des habitants des atolls des Tuamotu ? Si l’approvisionnement par voie maritime fonctionne plutôt bien pour les îles situées en début de circuit, les cargos arrivent bien souvent vides chez celles en bout de chaîne… Manque de farine, d’eau, de carburant, de viande… Il faut sans arrêt composer… Un observatoire va être lancé pour trouver des solutions à ces problèmes d’approvisionnement.

Publié le 16/05/2021 à 13:53 - Mise à jour le 16/05/2021 à 13:54

Comment améliorer la qualité de vie des habitants des atolls des Tuamotu ? Si l’approvisionnement par voie maritime fonctionne plutôt bien pour les îles situées en début de circuit, les cargos arrivent bien souvent vides chez celles en bout de chaîne… Manque de farine, d’eau, de carburant, de viande… Il faut sans arrêt composer… Un observatoire va être lancé pour trouver des solutions à ces problèmes d’approvisionnement.

Durant plusieurs semaines une partie des Tuamotu a fait face à des problèmes d’approvisionnements : alimentation, produits de première nécessité… Certaines îles ont du rationner le carburant et le courant lorsqu’il était produit avec des fuel. Des pénuries qui durent dans le temps… « Le Taporo a l’occasion de venir ici. Et chaque fois qu’il vient ici ça fait je ne sais combien de voyages. On n’a pas droit aux ventes à l’aventure. On est obligés de faire des commandes et quand il vient il n’y a pas à manger, il n’y a pas de ma’a, déplore Marutea Mahagataira, habitante de Fakahina. Il ne faut pas nous oublier parce qu’on est quand même les dernières îles. Et quand le bateau arrive ici, one ne peut pas avoir par exemple de la viande. À chaque fois qu’il arrive ici il n’y a presque plus rien. Il faut que, lorsqu’il arrive ici, la population puisse au moins se ravitailler pour au moins deux à trois semaines. »

Si une série de pannes et un embouteillage au niveau du carénage expliquent une partie du phénomène, le Pays encourage les armateurs à investir. « Lorsqu’on accorde des licences, on regarde pour faire en sorte que les armateurs puissent vraiment équilibrer leurs comptes, explique Jean-Christophe Bouissou, ministre des Transports inter-insulaires. Ce qui est fort heureusement le cas aujourd’hui. ce que je souhaite en plus, c’est inciter des armateurs, surtout du côté des Tuamotu, à investir sur des navires un peu plus grands, un peu plus rapides, un peu plus économes pour réaliser des rotations plus rapides également. Nous allons tenir un observatoire très bientôt pour discuter de ces problématiques d’approvisionnement. Surtout en fin de course, en fin de circuit. Et faire en sorte que pour ces population, il soit réservé obligatoirement des denrées, surtout dans ces îles où il n’y a pas, ni de magasin… Forcément ce sont ces ventes à l’aventure qui peuvent aider ces familles qui vivent parfois dans des conditions très difficiles. »

Côté armateurs : la volonté de trouver des solutions est là… Mais les propriétaires de cargos attend du Pays qu’il rénove les débarcadères parfois très délabrés de ces atolls…

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