Depuis dimanche 6 novembre, jour du drame, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les personnes qui étaient à bord du véhicule emporté par la crue, et retrouvé vide, le lendemain. Sur les 6 personnes, un homme a été retrouvé sans vie, et une femme blessée a été secourue. Restent une femme enceinte et trois enfants.
Un important dispositif de secours a été déployé, des moyens matériels et humains de l’État ont été déployés en coordination avec la commune de Hitia’a, la police municipale, les sapeurs-pompiers, les communes voisines, la gendarmerie, l’armée, les associations, et des bénévoles venus de toute la Polynésie. Mais une semaine après le drame, les 4 personnes sont toujours portées disparues. « Les recherches s’arrêtent pour aujourd’hui. Et à partir de demain, les recherches seront coordonnées par la commune sous la responsabilité du tavana, avec les services de l’État qui vont rester en appui, la direction de la protection civile et les gendarmes » a indiqué Emilia Havez, directrice de cabinet du haut-commissaire, présente sur les lieux ce dimanche 13 novembre.
« On avait beaucoup de zones à vérifier, elles ont été vérifiées plusieurs fois par différents moyens. Aujourd’hui, toutes ces vérifications ont été faites. Des riverains, des usagers de la mer… ont signalé des choses, et tout cela a permis de faire un programme de vérification de zones. Ce travail-là arrive à son terme. En revanche, on sait que potentiellement, il y a encore quelques personnes qui souhaitent faire des vérifications à certains endroits avec la commune. Et peut-être que des riverains et des usagers de la mer vont signaler des choses. C’est important de faire des levées de doute. Il y aura des équipes locales avec les pompiers etc. qui seront présents. (…) Il faut continuer avec les personnes qui sont là, qui connaissent très bien la vallée, le littoral. (…) Le dispositif continue, mais avec une organisation différente, compte tenu du temps qui passe. Chaque jour qui passe, les chances de retrouver les corps s’amenuise » a-t-elle ajouté.
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Du côté de la commune, on se dit prêt à prendre le relais, comme l’a affirmé Henri Flohr, maire de Hitia’a o te Ra : « On est prêt. On ne va pas lâcher les familles, les dégager. On va prendre notre responsabilité civile ». Pour le moment, aucune date d’arrêt des recherches n’a été déterminée. Le tavana en appelle aussi aux autres communes : « Je vais contacter les autres communes pour leur demander du soutien, leurs sapeurs-pompiers… On va voir aussi avec les associations. On va s’organiser ».
Les recherches sont suspendues pour la nuit et reprendront dès lundi matin, 8 heures.