Très tôt ce jeudi matin, de nouveaux bénévoles sont venus se joindre aux recherches. Depuis quelques jours, on assiste à un élan de solidarité suite au drame de la Maroto. « Ça a commencé dimanche soir jusqu’à maintenant, témoigne Nicolas Domingo, habitant de Papenoo. Il y a une centaine de personnes. On voit tout ce monde arrivé. On ne les connait pas. Ça fait chaud au coeur. »
En parallèle, la protection civile, les gendarmes et les pompiers, appuyés de drones et de groupement de sécurité en milieu périlleux ont poursuivi les battues depuis le barrage du 10e kilomètre.

Ce jeudi matin, les autorités ont décidé d’étendre un peu plus les recherches sur le littoral et sur l’océan. Depuis Faaripo à Papenoo jusqu’à Tiarei. Toujours pas de corps, mais le sac d’une des victimes a été retrouvé. « On vient de trouver au sac qui appartient à la dame qui se trouve à l’hôpital. Il y a sa carte d’identité et d’autres papiers. On a demandé un camion de pompiers pour nous aider. »
– PUBLICITE –
Jean-Christophe Bouissou, vice-président, réagit au drame de la Maroto :
Les bénévoles scrutent chaque recoin de la rivière Vaituoru, et retournent par leur propre moyen les détritus charriés par la crue. Des gestes qu’ils reproduiront encore vendredi s’il le faut.

Si les parents des victimes ont été entendus par les gendarmes ce jeudi, leurs empreintes ADN ont aussi été relevées. Il s’agit d’anticiper une comparaison génétique future.