Drones : de nouvelles contraintes pour les pilotes professionnels du fenua

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Publié le 31/01/2019 à 15:40 - Mise à jour le 31/01/2019 à 15:40

Mike Gandouin est contrarié. Opérateur caméra de TahitiFlyShoot, une société de drones au fenua, il craint que son travail devienne plus compliqué. Jeudi dernier, les professionnels du secteur ont eu rendez-vous au haut-commissariat.

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Et il leur a été annoncé que faute de carte de vols disponibles à l’heure actuelle pour ces engins au fenua, l’ensemble de la Polynésie serait considéré comme une zone urbaine. Ce qui durcit les règles : « C’est contraignant au niveau du temps, avec la météo etc. Parce que quand on a une autorisation qui est valable, elle l’est pour un jour ou deux. Donc si la météo est pas bonne, on doit refaire le dossier… Et le temps minimum que nous a dit le haut-commissariat est de 5 jours. Et ça, dans nos plannings, cela complique les choses » déplore Mike.

Par exemple, pour survoler les locaux de TNTV situés en zone urbaine, Mike a ainsi dû demander au préalable une autorisation écrite au haut-commissariat. Et avant le vol, il a dû alerter la tour de contrôle de l’aéroport du décollage.

Autant de démarches qu’il devra désormais réaliser où qu’il vole en Polynésie : « Cela va être compliqué pour nous, et pour tous ceux qui sont en loisir, parce que toute la Polynésie est considérée comme une agglomération. Et comme on n’a pas le droit de voler en agglomération et en zone publique, tous ceux qui volent avec un drone, que ce soit les professionnels ou les touristes, sont imposés de voler comme ça ».

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Selon lui, il en sera ainsi tant que le haut-commissariat n’aura pas défini de carte de vols précises pour ces engins. Des cartes, qui devraient prochainement être à l’étude.

 

Rédaction web avec Naea Bennett et Jean-Baptiste Calvas

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