La finale du concours de robots et drones a lieu à Taunoa, au collège de Maco Tevane de Papeete. Pour les collégiens, c’est l’occasion d’essayer les robots qu’ils ont programmés durant des mois dans des défis techniques tel que le « sumo », les labyrinthes à franchir, le dépôt de matériel avec un drone ou encore crever un ballon. Cette édition du concours a fait se confronter 120 élèves de Tipaerui, Taravao, Teva i Uta et d’Anne-Marie Javouhey.
À l’heure du numérique, la programmation et le codage sont très appréciés des élèves. Ce qui nécessite aussi de faire appel aux mathématiques et au français. « Il y a cet aspect matériel : on utilise des téléphones portables, on utilise des tablettes, des ordinateurs et surtout, on fait de l’algorithme, donc on essaye de faire du français en faisant des maths. Si mon robot arrive à un endroit où il y a quelque chose alors, je fais autre chose. Et ces phrases-là, on passe par l’écrit encodage », précise David Chevalier, formateur académique en sciences de l’ingénieur.
L’épreuve du robot sumo remporte un franc succès auprès des élèves. Le but est de pousser le robot adverse hors de la surface de combat.
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Marina et Anavaiti, deux participantes en équipe et élèves d’Anne-Marie Javouhey, ont eu un petit souci de programmation avant leur premier combat : « Deux minutes avant que l’on commence, on n’avait plus de programme, le robot, il reculait », racontent-elles. Mais, elles s’en sortent tout de même et ne cachent pas leur enthousiasme : « ça fait plaisir de voir que note programme, il marche. » Elles expliquent les particularités de leurs robots : « On a mis une sorte de pelle pour choper les roues adverses en pour les pousser et les déséquilibrer hors de l’arène. ».
Calvin, collégien Sacré-Cœur de Taravao participe depuis trois ans à cette finale : « l’année dernière j’avais fini deuxième avec ce robot-là, mais avec la première version ». L’objectif pour lui cette année est claire : la victoire. Parmi ces élèves se trouvent peut-être de futurs ingénieurs.