C’est d’ailleurs tout le but de cette opération. « Certaines ont de très bons résultats, confirme Tekuhei Chan, coordinateur du programme à la mairie de Papeete. L’objectif pour nous est de les inscrire dans une dynamique positive, qu’ils pratiquent du sport et fassent attention à leur alimentation. Pour pouvoir évaluer le projet, un volet suivi sanitaire est mis en place aussi. On s’appuie sur l’association ADOPF (Association des diabétiques et obèses de Polynésie française, NDLR) qui se charge d’éditer les certificats médicaux des participants et aussi de faire un relevé sanitaire qui comprend le poids, la taille, le tour de taille… »
À terme, Papeete souhaite devenir une ville sport-santé. Pour refermer le programme, les participants de chaque quartier s’affronteront lors de compétitions en décembre.
Rédaction web
Enere Barff, coach sportif
« L’intérêt est de faire bouger les personnes des quartiers, tout ça dans un objectif de renforcement musculaire et de perte de poids. On sait qu’à Tahiti il y a un fort taux d’obésité, donc c’est important d’intervenir dans les quartiers pour sensibiliser toutes les personnes à l’activité physique et sportive. »
Retrouve-t-on uniquement des personnes en surpoids parmi les participants ?
« Non, il y a aussi des personnes qui veulent reprendre une activité sportive régulière, même des personnes atteintes de pathologies qui ont ce besoin de bouger pour se sentir mieux dans leur corps, tout simplement. »
Les exercices sont-ils adaptés à tout le monde et les participants peuvent-ils les reproduire chez eux ?
« Oui, les exercices sont adaptés, c’est pour cela qu’on est toujours deux coachs sportifs à intervenir : un qui anime la séance et un autre qui est là pour corriger les personnes sur un exercice. Ce sont surtout des exercices avec poids du corps ou avec des élastiques, donc ils peuvent le refaire chez eux tant qu’ils font attention à bien écouter les consignes lors des séances et qu’ils les appliquent correctement à la maison. »