À 33 ans, Edith est aujourd’hui son propre patron. Couturière en ameublement, elle s’est spécialisée dans le revêtement d’anciens salons mais elle confectionne également des taies d’oreiller, des coussins ou encore des patchworks : « Aujourd’hui je suis heureuse parce que je travaille pour moi-même. Mon atelier se situe chez moi, et j’arrive à gérer mes horaires avec mon sport le matin, la couture et mon sport le soir aussi. Et ma fille, qui est avec moi et m’accompagne partout : en sport, et dans la couture… »
Sur les traces de sa mère, Temaiana est aussi douée pour la couture. Sa préférence va aux patchworks qu’elle réalise à partir d’esquisses. « En plus elle arrive à se faire des sous pour l’école ou acheter ce qu’elle veut. Donc je suis heureuse ! »
Edith et Temaiana sont les marraines du FLAG le mouvement « fight like a girl » en Polynésie. Un mouvement engagé contre les violences faites aux femmes. Et elles sont l’exemple même du thème choisit par le FLAG cette année, à savoir « la transmission ». « Temaiana nous aide dans les tâches ménagère (…) En plus elle s’est passionnée de couture, et en plus elle fait aussi de la boxe comme moi. Elle est championne aussi. Le thème « transmission » est déjà en place. »
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Cette année, l’objectif de Temaiana est le championnat de France de boxe anglaise. Edith quant à elle ambitionne de se qualifier pour les prochains jeux du pacifique en 2023, toujours en boxe. En attendant, elle va tenter de percer dans sa nouvelle passion, le va’a.