Entre vols et conditions météo défavorables, Mitirapa Blue Pearl Shrimp contrainte à la fermeture

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Les crevettes bleues de Mitirapa, c'est terminé. Suite aux vols à répétitions, aux conditions climatiques défavorables et à des problèmes d'écloserie, la société Mitirapa Blue Pearl Shrimp, créée par Toa Vivish et sa compagne Poerani Durant en 2013, met la clé sous la porte.

Publié le 05/06/2024 à 17:31 - Mise à jour le 05/06/2024 à 17:32

Les crevettes bleues de Mitirapa, c'est terminé. Suite aux vols à répétitions, aux conditions climatiques défavorables et à des problèmes d'écloserie, la société Mitirapa Blue Pearl Shrimp, créée par Toa Vivish et sa compagne Poerani Durant en 2013, met la clé sous la porte.

Une page se tourne du côté de la Presqu’île. Productrice des crevettes bleues de Mitirapa depuis 11 ans, la société Mitirapa Blue Pearl Shrimp met la clé sous la porte. Ses fondateurs Toa Vivish et sa compagne Poerani Durand l’ont annoncé sur Facebook, ce mercredi.

« Après 11 ans de travail acharné, de recherches et de développements, de sacrifices mais aussi de belles rencontres avec nos clients et une passion sans faille dans ce métier, nous devons malheureusement mettre un terme à 3 années de lutte contre une production qui ne donnait aucun résultat » , écrivent-ils sur la page de MBPS. La production tournait, en effet, à vide depuis le mois d’avril.

« La météo (le code rouge), un souci au niveau de l’écloserie, les vols et d’autres facteurs moins engageants, ont tout simplement eu un impact considérable sur notre élevage » . Des vols à répétition qui les ont « abattu » .

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En décembre dernier, 350 kilogrammes de crevette avaient été volés à la société, l’équivalent, selon Toa Vivish, de 6 mois de production. Les voleurs avaient coupé le filet dans lequel les crevettes flottaient sur 20 à 80 centimètres. Une perte estimée à près d’1,5 millions de francs qui avait fait mal à MBPS, à l’approche des fêtes.

« Nous sortons de ces 11 ans grandis car l’aquaculture est un métier aux multiples casquettes et la polyvalence est le maitre mot. C’est une décision mûrement réfléchie » , déclarent les co-fondateurs.

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