Fini le sapin en plastique pour Anne-Charlotte et Thomas. Construit en bois flotté, l’arbre emblématique affiche des ornements à base de maïzena durcie. Pour les cadeaux, la mère de famille mise également sur la récupération : des jouets d’occasion, et un emballage en tissu inspiré de Furoshiki, un art japonais particulièrement tendance.
Mais pour cette famille en pleine transition écologique, le zéro déchet c’est une conviction qui change le rapport au temps et aux autres. « Petit à petit il y a des réflexes qui se mettent en place. On prend ses sacs de course, on s’organise, on met des sacs à légumes (…) Maintenant à la coupe on peut arriver avec nos bocaux, donc en plus du sac de courses je mets mes boîtes vides. (…) Les bocaux c’est d’autant plus simple que dessus on peut écrire le contenu et c’est facile de savoir ce qui manque », explique Anne-Charlotte.
D’un côté, ces jeunes parents prennent le temps d’utiliser des couches lavables, ou de fabriquer leur propre cosmétique, de l’autre ils se sont équipés pour produire moins de déchet, tout en se faisant plaisir. Ce qui n’est pas toujours évident avec quatre bouches à nourrir. « Avec le zéro déchet, ça simplifie certaines choses. C’est une question de choix parce qu’on ne trouve pas tout en zéro déchet. Soit on ne consomme plus soit on limite parce qu’avec 4 enfants on ne peut pas dire zero. »
– PUBLICITE –
Si la famille achetait déjà en vrac avant le défi, elle a quand même réussi à diviser par deux son volume de déchet par semaine : soit 4,5 kilos. Un résultat plutôt concluant vu la moyenne du pays : c’est-à-dire 5,5 kilos par semaine… et par personne.