Il n’avait pas de diplôme, ni de travail… Esrom Turina est pourtant aujourd’hui en passe d’obtenir son certificat polynésien des métiers d’art. À ses côtés, le directeur du CMA, Viri Taimana, fait partie de ceux qui l’ont aidé à reprendre sa vie en main.
« Esrom, c’est quelqu’un qui a envie d’apprendre, confie-t-il. Je crois qu’il a découvert finalement, en étant passé par le décrochage, qu’il y avait un autre type de formation qui lui convenait mieux. »
Le jeune homme de 23 ans est devenu l’un des meilleurs élèves du centre. Preuve de son talent, lors de notre passage, Esrom avait « la charge de réaliser un travail qui n’est pas donné à tout le monde », reprend Viri Taimana. « C’est le projet de médaille pour le secteur de l’agriculture et de la pêche lagonaire. Il est en train de retravailler pour la deuxième fois sa médaille, pour que le travail soit impeccable. »
La vie d’Esrom a basculé en 2011. Alors élève en première au lycée Samuel Raapoto, il se retrouve contraint de quitter l’école pour aider financièrement sa famille. Durant 4 ans, il enchaîne les petits boulots avec aucune perspective d’avenir.
« J’ai travaillé dans les roulottes, je faisais des petits boulots, se souvient-il. Je n’avais pas beaucoup de difficultés à l’école. Mais il fallait grandir. Je devais travailler et gagner de l’argent, c’est un peu comme ça que ça a tourné dans ma tête… »
C’est en 2016 que le jeune homme trouve une porte de secours avec la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS).
« On était allé là-bas pour inscrire mon petit-frère, parce que lui aussi avait arrêté l’école, et finalement on m’a inscrit aussi. J’ai essayé, même si au début je n’étais pas très convaincu, et finalement ça m’a plu, concède-t-il. Je suis resté un an là-bas, j’ai même fait un service civique avec la MLDS et après ça, je ne voulais pas m’arrêter, je voulais continuer une formation et j’ai choisi le Centre des métiers d’art parce que j’aime les arts polynésiens. »
Depuis, Esrom a trouvé sa passion avec la gravure sur nacre. Son objectif à présent est d’obtenir son brevet polynésien des métiers d’art, juste après le certificat qu’il passe cette année. Son avenir, il le voit à la tête de sa propre société.
« J’essaie de me donner un peu plus à chaque fois, de faire de mon mieux. Au fur et à mesure de mes expériences passées, j’ai pu apprendre qu’il ne faut pas s’arrêter là, il faut continuer. Même s’il y a un truc qui te bloque, il faut continuer », conclut-il.
« Esrom, c’est quelqu’un qui a envie d’apprendre, confie-t-il. Je crois qu’il a découvert finalement, en étant passé par le décrochage, qu’il y avait un autre type de formation qui lui convenait mieux. »
Le jeune homme de 23 ans est devenu l’un des meilleurs élèves du centre. Preuve de son talent, lors de notre passage, Esrom avait « la charge de réaliser un travail qui n’est pas donné à tout le monde », reprend Viri Taimana. « C’est le projet de médaille pour le secteur de l’agriculture et de la pêche lagonaire. Il est en train de retravailler pour la deuxième fois sa médaille, pour que le travail soit impeccable. »
La vie d’Esrom a basculé en 2011. Alors élève en première au lycée Samuel Raapoto, il se retrouve contraint de quitter l’école pour aider financièrement sa famille. Durant 4 ans, il enchaîne les petits boulots avec aucune perspective d’avenir.
« J’ai travaillé dans les roulottes, je faisais des petits boulots, se souvient-il. Je n’avais pas beaucoup de difficultés à l’école. Mais il fallait grandir. Je devais travailler et gagner de l’argent, c’est un peu comme ça que ça a tourné dans ma tête… »
C’est en 2016 que le jeune homme trouve une porte de secours avec la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS).
« On était allé là-bas pour inscrire mon petit-frère, parce que lui aussi avait arrêté l’école, et finalement on m’a inscrit aussi. J’ai essayé, même si au début je n’étais pas très convaincu, et finalement ça m’a plu, concède-t-il. Je suis resté un an là-bas, j’ai même fait un service civique avec la MLDS et après ça, je ne voulais pas m’arrêter, je voulais continuer une formation et j’ai choisi le Centre des métiers d’art parce que j’aime les arts polynésiens. »
Depuis, Esrom a trouvé sa passion avec la gravure sur nacre. Son objectif à présent est d’obtenir son brevet polynésien des métiers d’art, juste après le certificat qu’il passe cette année. Son avenir, il le voit à la tête de sa propre société.
« J’essaie de me donner un peu plus à chaque fois, de faire de mon mieux. Au fur et à mesure de mes expériences passées, j’ai pu apprendre qu’il ne faut pas s’arrêter là, il faut continuer. Même s’il y a un truc qui te bloque, il faut continuer », conclut-il.
Rédaction web avec Sophie Guébel et Esther Parau Cordette