Le dispositif Orsec maritime est en permanence activé en Polynésie pour le sauvetage en mer, l’assistance aux navires en difficulté, et comme aujourd’hui, la lutte contre une pollution. Dans un tel cas, tous les moyens aéronautiques et maritimes des forces armées seraient déployés. Le Bougainville, possède un dispositif d’aspiration des hydrocarbures. Des barrages, filtrants ou pas, pourraient être installés en mer pour contenir les nappes.
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Si un cargo ou pétrolier devenait une menace pour l’environnement et les populations, le Haut-Commissaire pourrait contraindre l’armateur à mettre fin au risque représenté par le bateau. Selon le contre-amiral Denis Bertrand, « Il y a tout un arsenal juridique qui le contraint à prendre tous les moyens à sa disposition. Par exemple, dans l’exercice, l’armateur s’est tourné vers les autorités du port de Tahiti pour contractualiser l’emploi du Aito Nui. Mais s’il ne l’avait pas fait, le haut-commissaire a le pouvoir de réquisitionner le Aito Nui et d’envoyer ensuite la facture à l’armateur. »
L’exercice est complexe. Il faut penser aux délais pour rejoindre le site et réfléchir à toutes les conséquences des actions. Une course contre la montre. À la fois en mer avec le remorquage ou pas des navires entrés en collision et le suivi de la pollution en fonction des courants.
Sur terre, il faut intervenir en urgence pour nettoyer les premières traces d’hydrocarbures, évacuer des touristes ou encore prendre en compte la crainte des hôteliers et des habitants.