Pour ces représentants des salariés du syndicat A Tia I Mua, la création d’un poste de directeur général adjoint « contraste de manière flagrante avec la position systématiquement défavorable (…) adoptée par le Conseil d’administration à l’égard des demandes de revalorisation salariale légitime des employés ».
Ils ajoutent que depuis 2 ans, les agents de l’établissement sollicitent une hausse de leurs salaires « afin de compenser la perte du pouvoir d’achat due à une inflation cumulée de 12% ». Ce que, selon eux, la direction a refusé à plusieurs reprises, notamment en invoquant « une impossibilité budgétaire ».
« Dans ce contexte, nous avons pris connaissance avec étonnement de la délibération relative au nouvel organigramme, et plus particulièrement de la proposition de créer un poste de directeur général adjoint. Ce poste, supprimé il y a deux ans en raison de son inutilité, est présenté comme une garantie contractuelle pour le directeur général actuel en cas de rupture de contrat », écrivent-ils.
– PUBLICITE –
Les signataires du courrier considèrent que le coût estimé de ce nouveau poste « est compris en 13,8 et 15,6 millions de francs par an », un chiffre qui « dépasse largement les besoins budgétaires estimés pour la revalorisation de 3% des salaires du personnel ».
« Comment justifier une telle dépense pour un poste qui semble principalement motivée par des intérêts individuels ? », s’interrogent-ils.
Les délégués du personnel demandent à la direction une « clarification détaillée » quant à l’utilité de la création d’un nouveau poste et une « révision budgétaire permettant de prioriser une revalorisation salariale » des employés.