L’exercice a débuté en fin de matinée à proximité de Tahiti après que le JRCC a été informé « de la perte de contact radio/radar avec un avion de tourisme biplace » parti de Raiatea, comme le relate un communiqué du haut-commissariat.
Le JRCC Tahiti prend alors « la coordination de l’opération et diffuse sur les fréquences un relai de détresse auquel répond favorablement le patrouilleur des garde-côtes américains ‘CGC William Hart’ qui venait de quitter la base navale de Papeete quelques heures auparavant ».
Dans le même temps, le responsable « opérationnel du SEAC -Service d’Etat de l’Aviation Civile– » travaille « à définir, en fonction des derniers relevés radio et radar, la trajectoire finale de l’appareil et, in fine, la zone probable d’accident ».
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Le Falcon 200 des Forces Armées en Polynésie française – FAPF- « est également engagé (…) pour localiser précisément la zone de l’accident et aider à retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef ».
« Les efforts conjugués du GARDIAN et du patrouilleur des garde-côtes américains finissent par payer : à 14h50, l’une des deux personnes est retrouvée puis hissée à bord du navire pour lui prodiguer les premiers soins. Aussitôt, l’hélicoptère Dauphin (…) est engagé pour venir hélitreuiller le survivant et le ramener le plus rapidement possible au centre hospitalier de Tahiti », poursuit le communique. « Le bilan fictif sera d’une personne retrouvée (mannequin) et d’une autre disparue ».
Ce scénario avait pour objectif de « permettre au JRCC Tahiti et au SEAC d’éprouver l’organisation mise en œuvre à l’occasion d’un accident aéronautique » et « d’offrir aux unités impliquées dans la mécanisation de l’exercice, la possibilité de s’entraîner dans des conditions proches du réel ».
Le haut-commissariat rappelle que le JRCC joue un « rôle déterminant (…) dans les opérations ayant pour origine un accident d’aéronef, lesquelles représentent plus de 9% de l’ensemble de ses opérations ».