Se faire masser de la tête aux pieds, ou encore chanter et jouer du ukulele avec des amis… de quoi se faire du bien, redonner le sourire et sortir de la solitude pour ces matahiapo de Faa’a. La commune leur offre une journée bien-être. Un moment de grand réconfort.
« Je suis très touchée, parce que j’ai vu que dans l’équipe qui est en train de me masser, il n’y a que des jeunes, confie Augustine. On ne peut plus dire que les matahiapo sont laissés de côté. »
« Ça fait du bien de leur faire du bien, de transmettre ce qu’on sait faire et de voir à la fin du massage qu’ils sont apaisés et relaxés », indique de son côté Janoushka, masseuse professionnelle.
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Parmi les bénévoles, on retrouvait aussi des moins jeunes, comme Adeline. Elle n’est pas masseuse professionnelle mais elle a choisi de donner de son temps pour apprendre l’auto-massage, « se faire du bien tout seul », précise-t-elle. « Parce que souvent on se retrouve tout seul. Les enfants sont partis au travail, les mo’otua sont partis à l’école ou en France pour leurs études et on se retrouve tout seul. Donc je veux apprendre à se faire du bien, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. »
Ce qui a attiré le plus les matahiapo, c’est bien le chant et la joie de jouer d’un instrument.
Cette journée est une aubaine pour rompre l’isolement, surtout après une année morose. L’événement s’est déroulé dans l’église Sanito de la commune. Il sera renouvelé tous les mois dans d’autres confessions religieuses.