> Les cours vont continuer
– PUBLICITE –
La DGEE tient à rassurer les parents. Le reste des activités d’enseignements entre les horaires d’ouvertures et de fermeture de l’école sont assurées. Mais les sorties en dehors des établissements sont en effet suspendues pour l’instant. « Les établissements scolaires du premier degré et du second degré, dans le cadre normal de leur activité, c’est-à-dire d’enseignement, sont assurés. Ce qui est mis en cause, en tout cas ce qui peut poser temporairement problème, ce sont les sorties, les activités facultatives. Mais évidemment, je veux rassurer l’ensemble des parents : les établissements scolaires sont assurés dans leurs activités d’enseignement classique que ce soit pour le premier et le second degré. (…) Une sortie facultative, c’est une sortie qui va en dehors des horaires normaux d’ouverture d’un établissement, ou s’il y a une nuitée, un voyage avec une nuitée », explique Thierry Delmas, directeur de la direction générale de l’Éducation et des enseignements. « Ça n’empêche pas de faire cours. »
> Des assurances trop chères
Cependant la majorité des écoles n’ a pas entamé de démarches pour assurer à nouveau les activités facultatives. Le coût des assurances privées freine les associations de parents d’élèves. À l’école Toata qui compte près de 500 élèves, une nouvelle assurance coûterait près de 450 000 Fcfp. Impossible à financer pour les associations de parents d’élèves. « Le crime a profité à certains par la force des choses. Nous avons déjà pris l’attache d’un certain nombre d’assureurs qui proposent des prix exorbitants pour une couverture médiocre. Il est prévu que je rencontre le président des assurances de Polynésie pour pouvoir essayer de négocier au mieux des tarifs avec une couverture optimale en cas d’accident pour nos enfants », annonce Tepuanui Snow, président de la Fédération des associations de parents d’élèves.
Depuis sa création en 1979, la mutuelle était devenue une référence pour les établissements tant pour les garanties que son coût.