Frédéric Dock, nommé à la tête du fonds de gestion paritaire

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Après le Medef, le fonds de gestion paritaire. Administrateur du fonds depuis des années, Frédéric Dock en est désormais le président. Il salue l’initiative de Luc Tapeta et Yves Laugrost pour leur contribution à la création et au développement de cette caisse qui collecte chaque année près de 900 millions de francs pour la formation des salariés.

Publié le 04/09/2024 à 18:10 - Mise à jour le 05/09/2024 à 9:26

Après le Medef, le fonds de gestion paritaire. Administrateur du fonds depuis des années, Frédéric Dock en est désormais le président. Il salue l’initiative de Luc Tapeta et Yves Laugrost pour leur contribution à la création et au développement de cette caisse qui collecte chaque année près de 900 millions de francs pour la formation des salariés.

A la tête du Medef pendant quatre ans (2020 à 2024), Frédéric Dock avait laissé sa place à Steeve Hamblin fin mars. Cinq mois plus tard, il s’embarque dans une « nouvelle aventure » avec la présidence du Fonds de gestion paritaire, dont il est membre du conseil d’administration depuis quelques années. Désigné le 1er septembre, il commence par saluer le travail de ses prédécesseurs à l’instar de Luc Tapeta ou de Yves Laugrost, qui ont largement contribué à la création de ce fonds constitué de 20 administrateurs représentants des organisations patronales (Medef et CGPME) et syndicales (CSTP/FO, A Tia i Mua, Otahi, O oe to oe Rima, CSIP).

Un fonds qui a déjà permis de former plus de 59 000 salariés représentés par près de 5 000 entreprises. « La suite évidemment ça va être de s’adapter en particulier à une mutation politique économique sociale qui nous attend et ce qui passe par une modernisation de l’entreprise et il n’y a pas de modernisation de l’entreprise s’il n’y a pas formation des salariés » a souligné le nouveau président. Doté d’environ 900 millions de franc par an grâce à la cotisation pour la formation professionnelle continue (FPC) collecté sur la masse salariale (0,5%), le fonds redistribue ensuite à l’ensemble des entreprises qui le sollicitent, au profit des salariés.

Un montant qui évolue dans le bon sens jusqu’à présent note Frédéric Dock. « C’est plutôt la bonne chose mais s’il y avait une crise elle pourrait éventuellement réduire, donc il faut une bonne gestion ». Le fonds a notamment constitué des réserves qui permettront de faire face à un éventuel coup dur précise le responsable. « Je pense bien sûr à toutes les opérations de formation de réinsertion éventuelle ou de reconversion qui serait nécessaire suite à des difficultés économiques des entreprises, donc oui on a constitué des réserves qui seront utilisées pour ça : pour préparer l’entreprise de demain et ses salariés à d’éventuelles mutations et changements ».

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