Alors que la grève s’enlise à l’Apair Apurad, le haut-commissaire, dans un communiqué, appelle, tout comme le président du Pays, les deux parties à trouver un terrain d’entente.
« L’absence de dialogue entre la direction et les représentants syndicaux a conduit au déclenchement de la grève le 18 mars, une première en trois décennies », regrette Eric Spitz.
Il ajoute que « la Polynésie française, garante de la continuité des soins, demande que la direction de l’Apair Apurad assure un plan de continuité de l’offre de soins dans le respect des droits des salariés et avec toute la considération qui leur est due ».
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Le haut-commissaire rappelle ensuite à la direction de l’association « qu’il ne peut utiliser la force publique sans s’appuyer sur une décision de justice ». « Si les faits allégués » de blocage du matériel médical « s’avéraient exacts, il rappelle à l’Apair Apurad qu’elle doit déposer, sur la base d’un constat d’huissier, un référé avant de demander le concours de la force publique devant le tribunal administratif ».
« Garantir l’accès aux soins est une priorité absolue. Il est essentiel que chacune des parties engagées dans ce conflit prenne la mesure de ses responsabilités et privilégie la voie du dialogue dans l’intérêt des patients », conclut-il.