Grève des agents de la Protection Judiciaire de la Jeunesse

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Répondant à l’appel d’un mouvement national, les agents du service de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) de Polynésie sont en grève depuis ce mercredi. Comme leurs homologues de l’Hexagone, ils dénoncent la suppression à venir de postes. Au fenua, 5 d’entre eux risquent de disparaitre.

Publié le 14/08/2024 à 13:48 - Mise à jour le 14/08/2024 à 13:51

Répondant à l’appel d’un mouvement national, les agents du service de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) de Polynésie sont en grève depuis ce mercredi. Comme leurs homologues de l’Hexagone, ils dénoncent la suppression à venir de postes. Au fenua, 5 d’entre eux risquent de disparaitre.

Environ 70 % de la quarantaine d’agents de la PJJ en Polynésie ont débrayé, ce mercredi, pour répondre à l’appel lancé par les syndicats de l’Hexagone.

« Sur tout le territoire national, la directrice de la PJJ a annoncé entre 400 et 500 postes supprimés ou non reconduits. En Polynésie, on sera impacté à hauteur de 5 agents d’ici à la fin de l’année, ce qui entrainera la fermeture possible d’une unité, celle de l’insertion, une unité qui s’occupe des mineurs (…) qui ne sont pas scolarisés et qui n’ont pas de formation professionnelle », déplore Vaihere Kwong, la secrétaire générale du syndicat SNEPS/PJJ.

Une décision qui suscite la « colère et l’indignation » des fonctionnaires du service.

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« Depuis plusieurs années, on est dans un processus de développement de la PJJ. Il va y avoir l’ouverture prochaine d’un foyer d’hébergement et, là, on nous annonce des suppressions de postes. Cela me parait totalement inadapté et incohérent au vu de la politique menée par la PJJ sur le territoire », souffle encore Vaihere Kwong.

Le mouvement de grève devrait se poursuivre en parallèle des négociations entre les représentants des syndicats et le ministère de la Justice dont dépend le service.

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