A ti’a i mua hausse le ton. Après avoir présenté ses doléances à la direction de la chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) le syndicat, représentant une vingtaine salariés, a finalement mis ses menaces de grève à exécution au siège de Papeete, ainsi que dans les antennes de Pirae, Moorea, Raiatea et Nuku Hiva
Quatre points de revendication étaient portés par le syndicat : une demande d’audit ciblant les ressources humaines; le respect du Code du travail, des usages et des accords d’entreprise; le fonctionnement efficient des instances représentatives du personnel; et de meilleures conditions de travail pour les usagers et employés dans les locaux du magasin « BUT », où la CCISM entend déménager une partie de ses activités.
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La rencontre hier après-midi entre le syndicat et Jean-Michel Guarrigues, porte-parole de la CCISM pour les négociations, a finalement tourné court. « L’organisation syndicale A Tia I Mua a décidé de quitter la table des discussions dès 16h30, au motif d’une mise en cause du mandat de négociation établi par le Président de la CCISM » , indique la chambre dans un communiqué.
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Les problèmes rencontrés par les salariés ne datent pas d’hier, selon la syndicaliste Audrey Lhiers : « Cela fait des années que l’on tente le dialogue social, que l’on saisit l’inspection du travail, sans résultat » .
A ti’a i mua indique que le timing de la grève n’est donc pas lié aux élections du nouveau bureau, prévues le 27 juin prochain. Trois listes, dont celle du président sortant Pascal Chin Loy, sont candidates.