Grèves : le gouvernement appelle la population à « garder son calme »

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Publié le 04/06/2015 à 11:16 - Mise à jour le 04/06/2015 à 11:16

Dans un communiqué, le gouvernement déclare accueillir avec « satisfaction la décision du Haut-Commissaire de la République d’opérer des réquisitions de salariés de Gaz de Tahiti afin de tenter de soulager la population ».

Le gouvernement explique participer « activement à la résolution des conflits collectifs du travail, et particulièrement à celui qui touche Gaz de Tahiti ». « Suite à la demande de la direction de Gaz de Tahiti, le 21 mai en fin de matinée, le gouvernement, par l’intermédiaire de la Direction du travail, a lancé une invitation aux parties concernées pour une réunion le 21 mai à 14H00 à la Direction du travail. La confédération CSIP ne s’y est pas présentée et a confirmé par mail adressé à la direction du travail qu’elle répondait négativement à cette invitation.
Face à ce refus, la Direction du travail a exploré la possibilité de désignation d’un médiateur extérieur à l’administration. La direction de l’entreprise a accueilli favorablement cette démarche. Par contre, le mail adressé à ce sujet à CSIP le 26 mai est à ce jour resté sans réponse »,
détaille le communiqué.
Face aux divers conflits sociaux, le gouvernement appelle la population « à garder son calme et surtout à ne pas céder aux rumeurs, notamment celles qui font état de bloquage de Motu Uta ou des stations services ». 

 

Le communiqué du gouvernement
Le gouvernement n’est pas inactif face au conflit chez Gaz de Tahiti
 
Le gouvernement a accueilli avec satisfaction la décision du Haut-Commissaire de la République d’opérer des réquisitions de salariés de Gaz de Tahiti afin de tenter de soulager la population.
 
Le gouvernement rappelle également que, bien que n’étant pas partie prenante dans ce conflit qui touche une entreprise privée, il ne reste pas inactif.  Ses services, et en l’occurrence la Direction du travail, participent activement à la résolution des conflits collectifs du travail, et particulièrement à celui qui touche Gaz de Tahiti.
Suite à la demande de la direction de Gaz de Tahiti, le 21 mai en fin de matinée, le gouvernement, par l’intermédiaire de la Direction du travail, a lancé une invitation aux parties concernées pour une réunion le 21 mai à 14H00 à la Direction du travail. La confédération CSIP ne s’y est pas présentée et a confirmé par mail adressé à la direction du travail qu’elle répondait négativement à cette invitation.
Face à ce refus, la Direction du travail a exploré la possibilité de désignation d’un médiateur extérieur à l’administration. La direction de l’entreprise a accueilli favorablement cette démarche. Par contre, le mail adressé à ce sujet à CSIP le 26 mai est à ce jour resté sans réponse.
Dès lors, le gouvernement ne peut que condamner la position fermée du syndicat qui nuit à l’intérêt de tous les Polynésiens et à l’équilibre social. De fait, on peu s’interroger sur les motivations réelles de faire perdurer ce conflit.
Le gouvernement, et en particulier la ministre en charge du dialogue social, suit au quotidien l’évolution de ce mouvement de grève et est en permanence à la disposition des parties en conflit pour faciliter la résolution de celui-ci. Il ne dispose toutefois d’aucun moyen juridique de contrainte et constate le refus de dialogue d’une des parties.
Tout en partageant pleinement l’exaspération des Polynésiens, le gouvernement appelle la population a garder son calme et surtout à ne pas céder aux rumeurs, notamment celles qui font état de bloquage de Motu Uta ou des stations services. 
 
Avec communiqué de presse

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