C’était le choix naturel à l’issue du départ de Pierre Frébault. Un départ précipité après la « rupture de confiance » avec son ministre de tutelle, Jacques Raynal, dans le cadre de la diffusion des résultats préliminaires de l’enquête de séroprévalence menée par l’Institut Louis-Malardé.
Jusqu’ici directrice adjointe de l’Arass, Hani Teriipaia s’était forgée la réputation d’une travailleuse, « discrète mais efficace » selon son entourage. Surdiplômée, la fille de l’ancien ministre de la Culture Mita Teriipaia était déjà pressentie en 2016 pour prendre la direction de l’hôpital. Son ambition à l’époque était de “véritablement de contribuer à offrir un système de santé efficace et efficient à la population polynésienne, mon peuple, mon fenua.” Objectif visiblement atteint.
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Titulaire d’un master en santé publique, “gestion des institutions et services de santé”, d’un certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale, Hani Teriipaia est également diplômée de Science-Po. La jeune femme a aussi passé un concours national de la haute fonction publique (A/A+), celui d’inspecteur de l’action sanitaire et sociale. Une fois obtenu, elle a suivi la formation qui a duré 18 mois à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).
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