« Attend-on le décès de la totalité des anciens travailleurs des anciens sites nucléaires pour réagir ? » demande Heimana Garbet. La République en Marche de Polynésie dénonce le système. « Les défenseurs historiques des travailleurs des sites ironisent car le budget alloué au Civen dépasse celui des indemnisations… De plus, plusieurs dossiers d’indemnisations préalablement rejetés par les experts du Civen ont fait l’objet de jugement en faveur des victimes.Les gouvernements passés et actuels se sont cachés derrière ces expertises ! », écrit-elle dans un communiqué.
Pour lui, il y a une solution : le Civen devrait devenir un organisme permanent composé d’élus, de membres des associations et d’experts. « Leur rôle ne serait pas limité à l’évaluation des doses radioactives reçues par les plaignants mais bien au contraire à l’étude obligatoire du cas de toute personne ayant été exposée« , conclut Heimana Garbet.