Depuis toujours, Robert élève des bovins qu’il laisse en liberté sur plus de trois hectares clôturés. Une activité qui lui a valu le surnom de Pifa, « taureau » en marquisien. Quand il sort nourrir ses bêtes, ce sont plusieurs dizaines de vaches et de taureaux qui descendent de la montagne.
Si cette situation peut paraître assez impressionnante, Pifa confie avoir toujours vécu dans la nature : « dans ma jeunesse, j’élevais les chevaux sauvages. […] Je suis né dans la nature, je ne suis pas né à la maternité ». Installé avec sa femme originaire de Tahiti, l’éleveur mène ce train de vie depuis 40 ans, se plaisant dans les vallées retirées de Hiva Oa.
Si aujourd’hui, les enfants de Pifa ont grandi et ont fait leur vie, ils reviennent parfois lui rendre visite accompagnés de ses mo’otua.
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Avant de prendre leur retraite, Pifa et sa femme faisaient chaque jour le trajet jusqu’au village principal, situé à vingt minutes en voiture de leur ferme. Mais l’envie de s’éloigner de la civilisation a pris le dessus aujourd’hui et ils prennent plaisir à consacrer une grande partie de leur temps à leurs animaux.