Deux hectares de brousse sont partis en fumée, vendredi sur les hauteurs de Erima, après qu’un particulier a allumé un tas de déchets verts sur sa propriété.
Il aura fallu l’intervention de quatre casernes de sapeurs-pompiers (Mahina, Pirae, Papeete et Punaauia) pour circonscrire le feu et éviter des conséquences plus dramatiques.
« Le réseau de surveillance du Centre de Traitement de l’Alerte (CTA) reste à l’affût et a constaté des fumées suspectes en milieu de journée samedi, note la municipalité de Arue sur sa page Facebook. Fort heureusement, les particuliers qui voulaient brûler des déchets verts ont été informés à temps du danger d’une telle opération avec le vent violent qui souffle actuellement. »
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Pour rappel, l’allumage de feux est interdit dans tout le territoire de la ville de Arue entre le 1er juillet et le 31 octobre, période de la saison sèche. L’arrêté portant sur cette interdiction date du 15 juillet 1996 et seuls peuvent être autorisés les feux ayant fait l’objet d’une déclaration préalable à la mairie.
En fonction de chaque cas, le maire de Arue peut autoriser un foyer entre 7 heures et 13 heures, sous surveillance, et en tenant compte de précautions élémentaires pour circonscrire tout départ d’incendie.
Seuls les habitants des zones infestées par la petite fourmi de feu sont autorisés à procéder au brûlage de leurs déchets par leurs propres soins et à condition d’observer des mesures de sécurité comme faire des petits tas de 1 m3 environ, respecter un périmètre de sécurité des habitations de 5 mètres minimum, assister au brûlage complet du tas, maintenir un tuyau d’arrosage à proximité, et arroser abondamment les cendres à la fin du brûlage.
Pour tous ceux qui ne sont pas infestés par la petite fourmi de feu, il est bon de souligner que la municipalité assure régulièrement, et depuis des années, le ramassage de ces déchets verts et qu’il n’est nul besoin de brûler les tas de feuilles et de branchages.
« Soyez responsables !, insiste la municipalité. Si un incendie se déclenche en montagne, outre la difficulté d’intervention sur le terrain, les sapeurs-pompiers risquent fort de se retrouver en danger du fait des rafales de vent violentes et tournantes qui compliquent, de plus, grandement leurs interventions. »