Après avoir passé des tests psychotechniques et une visite médicale, les jeunes qui veulent s’engager dans l’armée de terre sont jugés sur trois épreuves sportives : le test de Luc Léger, les tractions et les squats.
Entre leur dépôt de candidature au centre de recrutement et la signature de contrat pour un départ en métropole, 6 mois peuvent s’écouler. Pas évident pour les candidats de s’assurer une place, même s’« il y a toujours un besoin étant donné que c’est une armée quand même assez jeune, c’est une armée où il y a beaucoup de renouveau », indique Mickaël Louise, chef de centre du CIRFA de Polynésie. « Les gens aiment venir découvrir mais beaucoup y trouvent aussi leur compte à la fin. C’est un métier qui est quand même à part, difficile à intégrer parce que c’est être militaire, être soldat ».
Ce mercredi, 28 jeunes issus des différents archipels de Polynésie se sont présentés aux tests, avec pour objectif de décrocher leur billet pour la métropole et s’assurer ainsi un meilleur avenir. Enzo Huhina souhaite intégrer l’armée de terre pour « partir, pouvoir faire quelque chose, pouvoir travailler aussi et sortir de la routine quotidienne. C’est plus pour avoir un autre avenir aussi, pour réussir dans ma vie », témoigne-t-il.
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Durant cette phase finale de préparation, les candidats ont également eu droit à un entretien d’orientation. Lieu d’affectation, discipline demandée, concordance entre les choix et les résultats sportifs obtenus : tout est mis en corrélation afin que le choix du candidat soit cohérent. « L’armée c’est très vaste. On voit le métier de soldat, c’est le premier métier qu’on va voir. Mais derrière ça, il y a quand même des spécialistes », détaille Mickaël Louise, chef de centre du CIRFA de Polynésie. « Pour être très simple, tout ce qu’on retrouve dans le milieu civil, on le retrouve dans le milieu militaire, à la différence qu’on est militaire avant tout et ensuite on a notre spécialité ».
Pour les meilleurs d’entre eux, un départ pourrait se dessiner d’ici le mois de mars. En attendant, 21 de leurs prédécesseurs ont obtenu leur billet pour la métropole, pour un départ les 7 et 14 décembre.