La décision du tribunal sera rendue sous 15 jours, mais le conseil d’Islands Airline, Me Mikou, est plutôt optimiste : « Nous aurons attendu un an depuis le dépôt de la demande de licence de transporteur aérien, et nous sommes confiants aujourd’hui dans l’issue qui sera faite à notre demande, a-t-il expliqué à l’issue de l’audience. Les conclusions du rapporteur tranchent sans aucune hésitation pour l’octroi de la licence à la société Islands Airline. Le rapporteur public a pu indiquer que le dossier présenté par la société Islands Airline était complet, juridiquement conforme, techniquement conforme et financièrement conforme, et qu’il n’y avait donc aucune raison valable de s’opposer à cette demande comme le fait la Polynésie depuis plusieurs mois maintenant. (…) J’interprète ce refus initial comme une certaine frilosité, comme on a pu le constater dans d’autres secteurs d’activité en Polynésie française qui ont eu du mal lorsqu’il s’est agi de les ouvrir réellement à la concurrence, alors même que notre législateur polynésien avait eu le courage politique d’ouvrir ces marchés à la libre concurrence. Heureusement que le tribunal existe car c’est bien souvent grâce au tribunal que l’on force les portes et que l’on parvient effectivement à ouvrir à la concurrence ces secteurs lorsque les portes ont été fermées politiquement. »
– PUBLICITE –
L’année dernière, Bill Ravel annonçait que la nouvelle compagnie proposerait des prix « 15 à 20% » moins chers qu’Air Tahiti, grâce à des stratégies de compagnie « low cost ».
Bill Ravel a déjà fondé d’autres compagnies aériennes dans les années 80. Il est à l’origine d’Air Calin et Air Vanuatu.
Rédaction web