Après un an d’attente et un recours devant le tribunal administratif, la SAS Islands Airline a enfin obtenu sa licence d’exploitation, ce mercredi à l’issue du conseil des ministres. Elle projette le début de son exploitation dans 12 mois avec l’exploitation d’une flotte de type jet, composée de deux Embraer 175.
La compagnie de l’homme d’affaires Bill Ravel avait sollicité par lettre du 21 octobre 2017 l’octroi d’une licence d’exploitation pour la desserte régulière des îles de Bora Bora (quatre vols journaliers) ; Raiatea (deux vols journaliers) ; Huahine (un vol journalier) ; Rangiroa (un vol journalier) ; Nuku-Hiva (trois vols hebdomadaires) ; Tubuai (trois vols hebdomadaires) ; et Hao (trois vols hebdomadaires).
Islands Airline projette par ailleurs la desserte de Apia aux îles Samoa et de Rarotonga aux îles Cook. Les dessertes projetées par Islands Airline complèteront celles actuellement opérées par la compagnie Air Tahiti. Elles s’inscrivent en conséquence dans le jeu de la concurrence cadrée par la loi du Pays du 25 février 2016 relative à l’organisation du transport interinsulaire maritime et aérien et ne peuvent souffrir de restrictions.
Les délibérations d’application de la loi du Pays précitée sont en cours de rédaction, en conséquence la demande de licence d’exploitation est toujours régie par la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 22 juillet 1999 « réglementant l’autorisation donnée aux entreprises de transport aérien établies en Polynésie française d’exercer une activité de transporteur aérien ».
Jean-Christophe Bouissou, le ministre en charge des Transports interinsulaires, a expliqué ce mercredi lors d’un point presse pourquoi le Pays a attendu la décision du tribunal administratif pour faire droit aux demandes de la compagnie. Selon lui, « c’est moins une question de ne pas vouloir accorder une licence que de se préparer à permettre une concurrence dans le domaine de l’aérien localement ». « Vous savez tous le problème qui est posé avec notre opérateur historique Air Tahiti, qui a quand même en son sein 1 300 personnes qui travaillent, a-t-il déclaré. Et dès lors que cette concurrence se mettra en place, il est bien clair que nous allons avoir des problématiques d’équilibre des comptes au niveau d’Air Tahiti. Il convient désormais que le Pays se prépare. J’ai le portefeuille du transport aérien local depuis le mois de juin et je m’attelle depuis lors à travailler avec des équipes sur la faisabilité de cette concurrence, sur les obligations de service public qui sont nécessaires et qui sont prévus par la loi du Pays qui a été votée par l’assemblée en 2016. Et dans ce cadre-là, je crois que nous aurons une concurrence saine qui se mettra en place. »
La compagnie de l’homme d’affaires Bill Ravel avait sollicité par lettre du 21 octobre 2017 l’octroi d’une licence d’exploitation pour la desserte régulière des îles de Bora Bora (quatre vols journaliers) ; Raiatea (deux vols journaliers) ; Huahine (un vol journalier) ; Rangiroa (un vol journalier) ; Nuku-Hiva (trois vols hebdomadaires) ; Tubuai (trois vols hebdomadaires) ; et Hao (trois vols hebdomadaires).
Islands Airline projette par ailleurs la desserte de Apia aux îles Samoa et de Rarotonga aux îles Cook. Les dessertes projetées par Islands Airline complèteront celles actuellement opérées par la compagnie Air Tahiti. Elles s’inscrivent en conséquence dans le jeu de la concurrence cadrée par la loi du Pays du 25 février 2016 relative à l’organisation du transport interinsulaire maritime et aérien et ne peuvent souffrir de restrictions.
Les délibérations d’application de la loi du Pays précitée sont en cours de rédaction, en conséquence la demande de licence d’exploitation est toujours régie par la délibération de l’Assemblée de la Polynésie française du 22 juillet 1999 « réglementant l’autorisation donnée aux entreprises de transport aérien établies en Polynésie française d’exercer une activité de transporteur aérien ».
Jean-Christophe Bouissou, le ministre en charge des Transports interinsulaires, a expliqué ce mercredi lors d’un point presse pourquoi le Pays a attendu la décision du tribunal administratif pour faire droit aux demandes de la compagnie. Selon lui, « c’est moins une question de ne pas vouloir accorder une licence que de se préparer à permettre une concurrence dans le domaine de l’aérien localement ». « Vous savez tous le problème qui est posé avec notre opérateur historique Air Tahiti, qui a quand même en son sein 1 300 personnes qui travaillent, a-t-il déclaré. Et dès lors que cette concurrence se mettra en place, il est bien clair que nous allons avoir des problématiques d’équilibre des comptes au niveau d’Air Tahiti. Il convient désormais que le Pays se prépare. J’ai le portefeuille du transport aérien local depuis le mois de juin et je m’attelle depuis lors à travailler avec des équipes sur la faisabilité de cette concurrence, sur les obligations de service public qui sont nécessaires et qui sont prévus par la loi du Pays qui a été votée par l’assemblée en 2016. Et dans ce cadre-là, je crois que nous aurons une concurrence saine qui se mettra en place. »
Rédaction Web avec Bertrand Parent et le compte-rendu du conseil des ministres
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