La CCISM, qui dit ne pas avoir été en mesure de candidater dans les temps, souhaite obtenir la gestion du seul aéroport international, comme c’est le cas en métropole pour de nombreuses chambres de commerce.
Son avocat a notamment soulevé le fait que sur la procédure de mise en concurrence est mentionné l’aéroport de Tahiti-Faa’a, mais aussi ceux de Rangiroa, Raiatea et Bora Bora.
Or, les trois derniers pourraient, avec le prochain toilettage du statut, être cédés au Pays, ce qui selon lui change la donne.
« La ministre de l’Outre-mer a annoncé que la gestion des trois aéroports régionaux allait être transférée à la Polynésie, ce qui change effectivement les règles du jeu. Ça ne correspond pas à la réalité de l’appel d’offre et la CCISM voudrait se positionner juste sur l’aéroport de Faa’a », a indiqué à l’issue de l’audience Me Mickael Fidèle.
Les représentants de l’État ont pour leur part assuré que la procédure de mise en concurrence ne souffrait d’aucune irrégularité et que la CCISM disposait de toutes les informations pour candidater.
Le juge des référés rendra sa décision ce vendredi ou, au plus tard, lundi.
Au tribunal administratif ce vendredi matin, la CCISM demandait au juge des référés l’annulation de la procédure de mise en concurrence de la convention de concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a et de ceux de Raiatea, Bora Bora et Rangiroa.
Rédaction web avec JB. C.