« Les Chinois se sont toujours montrés, depuis des millénaires, solidaires. Quand nos ancêtres sont arrivés ici, ils ont pensé à constituer des sociétés des secours et d’entraide aux plus démunis. (…) Du fait d’être en contact avec la société polynésienne, ils ont appris la joie de vivre, plutôt que de travailler sans relâche 15 ou 16 heures par jour. Ils ont appris aussi la nonchalance, le plaisir de rire et de prendre du bon temps. » Comme ont dit couramment, Ils se sont « tropicalisés ».
Preuve de leur bonne intégration, « pratiquement tous les Chinois se sont mélangés aux Maohi, et maintenant, il est très difficile de dire qui n’a pas de sang chinois ou tahitien. Même les Miss Dragon, ont plus ou moins toutes du sang tahitien et les Miss Tahiti, du sang chinois. Même les Tahitiennes élues Miss France. C’est la richesse de la Polynésie, multiculturelle, multi-ethnique. »
Ce que ne contredit pas Edouard Fritch, présent pour l’occasion, qui abonde dans ce sens. « Il faut saluer l’intégration de la communauté chinoise, voire la louer, car elle s’est faite sans heurts ni maux. Lorsque l’on regarde cette intégration, elle s’est faite sur toutes les valeurs polynésiennes. »
Et d’énumérer, « La solidarité et le vivre ensemble, qui est une réussite », poursuivant, « Cette célébration est à chaque fois l’occasion de rappeler cette richesse et cette chance que nous avons en Polynésie, de vivre bien ensemble ».
Si la Polynésie connaît comme tous les pays du monde des problèmes, il en est qu’elle ignore… La méfiance de l’autre et la sécheresse de cœur. La vraie richesse, elle est là. Dans l’âme maohi.