Si les juges avaient dans un premier temps rejeté la requête de la commune sur le motif que la ville de Faa’a, « n’avait pas intérêt à agir », celle-ci a porté le dossier devant le Conseil d’Etat qui lui a donné raison. La justice a estimé que l’attribution de la concession de l’aéroport à ADT était irrégulière, pointant que la concession « n’a été précédée d’aucune formalité de publicité, ni de mise en concurrence ». En conséquence, la concession a été annulée, et l’Etat doit résilier le contrat avec la société ADT, dans un délai de 12 mois.