L’Institut de la Statistique recense 590 décès entre le 1er et le 31 août. Depuis 1983, le nombre de décès mensuels n’avait jamais excédé 179.
Les personnes les plus touchées par cette surmortalité étaient âgées de 60 à 74 ans (+413%) et de plus de 75 ans (+412%). L’augmentation des décès est nette chez les 40-59 ans (+277%) mais n’est « pas observée » chez les personnes de moins de 40 ans.
« Dans une période normale, on devrait être autour de 130 décès ; jusqu’à 150 ce n’est pas inquiétant. Au delà de 150 décès, on commence à se dire que c’est lié à une crise ou à une épidémie : ce sont des décès qui sont affiliés : soit des décès Covid, soit des gens qui sont décédés par manque de prise en charge, par manque de soins » a indiqué l’auteure de l’étude, la démographe de l’ISPF Julie Pasquier.
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Cette surmortalité pourrait être plus importante encore : l’ISPF précise que ces chiffres sont provisoires et que toutes les données n’ont pas encore été traitées.
La direction de la Santé recense 551 décès liés au Covid en Polynésie depuis le début de l’épidémie, mais elle ne tient pas compte des décès survenus à domicile.