Fraîchement arrivés de Arutua le 25 décembre, mis en vente le 26, les poissons ont presque tous été vendus. Orare, bec de canne, perroquet ou encore marava… En cette période de fêtes, le poisson reste prisé au fenua. Ce dimanche matin ils sont venus nombreux faire leurs courses.
Pierre Parker a 22 ans de métier. Respectueux de la nature, il applique une pêche raisonnée. « Je suis rentré dans le business en 1998 (…) On ramasse ce qu’il faut pour la population, pas comme les grands bateaux qui viennent piller nos lagons. Il y a des saisons (…) Ce n’est pas du massacre qu’on est en train de faire. »
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Le rahui n’est pour l’heure pas envisageable selon les pêcheurs. Il y va de leur survie. « Arutua n’a pas encore été mis en rahui mais c’est en prévision. Ils veulent mettre en 2021 mais je suis contre. On est en pleine pandémie. Nous on est perliculteurs et la perle souffre en ce moment. Si on met le rahui aussi, on est morts. Ceux qui mettent en place le rahui sont derrière un bureau. Nous on vit de ça. S’ils mettent en place le rahui, comment on va faire ? »
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