Il marchait sur la pointe des pieds jusqu’à son opération à Paris l’an dernier. Aujourd’hui, Tutavake Ragivaru, 18 ans, a toujours ses béquilles, mais il foule désormais le sol de « plain-pied ».
« Je me sens mieux par rapport à l’année dernière, parce qu’avant j’étais sur la pointe des pieds et maintenant je peux poser les pieds à plat, confie-t-il. Mais l’inconvénient c’est que je suis avec des cannes. Du coup, j’apprends à marcher sans les cannes des fois. En ce moment je suis en rééducation à la Fraternité chrétienne. »
Au lycée de Aorai, où il effectue sa scolarité, c’est un peu la mascotte de sa classe. Et lorsque les cours ont lieux au deuxième ou troisième étage, il peut compter sur ses nombreux amis pour lui donner un coup de main.
« Ils n’hésitent pas à prendre mon sac pour le porter jusqu’à l’étage où on est », souffle-t-il dans un sourire.
En terminale MDO communication et ressources humaines, Tutavake est l’un des deux seuls garçons de sa classe. À 5 mois du baccalauréat, le jeune homme est plutôt confiant et serein. Il fait d’ailleurs tout son possible pour obtenir de bons résultats.
Mais au quotidien, c’est sur l’eau qu’il se sent le mieux. Chaque jour aux alentours de 16 heures, notre jeune champion rejoint le motu de Arue pour une session de va’a.
« Pour moi la rame n’est pas qu’un sport, c’est quasiment comme une religion, je ne peux pas m’en passer », dit-il des étoiles plein les yeux.
Avec lui, pas moins d’une dizaine de handicapés prennent place à bord de pirogues V6, sous la houlette d’une figure tahitienne du vaa, Tamatoa Perez.
Objectif pour ces rameurs : les prochains championnats du monde de parava’a en Australie au mois d’août. Mais en attendant, Tutavake s’est également fixé un autre but pour son avenir : intégrer l’université de la Polynésie française pour y étudier le reo maohi dès la prochaine rentrée.
« Je me sens mieux par rapport à l’année dernière, parce qu’avant j’étais sur la pointe des pieds et maintenant je peux poser les pieds à plat, confie-t-il. Mais l’inconvénient c’est que je suis avec des cannes. Du coup, j’apprends à marcher sans les cannes des fois. En ce moment je suis en rééducation à la Fraternité chrétienne. »
Au lycée de Aorai, où il effectue sa scolarité, c’est un peu la mascotte de sa classe. Et lorsque les cours ont lieux au deuxième ou troisième étage, il peut compter sur ses nombreux amis pour lui donner un coup de main.
« Ils n’hésitent pas à prendre mon sac pour le porter jusqu’à l’étage où on est », souffle-t-il dans un sourire.
En terminale MDO communication et ressources humaines, Tutavake est l’un des deux seuls garçons de sa classe. À 5 mois du baccalauréat, le jeune homme est plutôt confiant et serein. Il fait d’ailleurs tout son possible pour obtenir de bons résultats.
Mais au quotidien, c’est sur l’eau qu’il se sent le mieux. Chaque jour aux alentours de 16 heures, notre jeune champion rejoint le motu de Arue pour une session de va’a.
« Pour moi la rame n’est pas qu’un sport, c’est quasiment comme une religion, je ne peux pas m’en passer », dit-il des étoiles plein les yeux.
Avec lui, pas moins d’une dizaine de handicapés prennent place à bord de pirogues V6, sous la houlette d’une figure tahitienne du vaa, Tamatoa Perez.
Objectif pour ces rameurs : les prochains championnats du monde de parava’a en Australie au mois d’août. Mais en attendant, Tutavake s’est également fixé un autre but pour son avenir : intégrer l’université de la Polynésie française pour y étudier le reo maohi dès la prochaine rentrée.
Rédaction web avec Brandy Tevero