Par exemple, pour un véhicule électrique, ce coup de pouce est fixé à 500 000 francs. Concernant les voitures thermiques, l’aide est modulée en fonction de l’émission de CO2 de la voiture achetée. Plus cette émission est faible, plus la prime est importante. Elle peut atteindre les 400 000 francs.
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Une bonne nouvelle pour cette future acheteuse qui l’ignorait.« Je viens d’apprendre que c’est à partir d’aujourd’hui et je trouve que c’est une bonne idée car on a beaucoup de vieilles voitures sur les routes. Je vais en profiter. » explique Delphine.
Mais cette prime à l’environnement est aussi une aubaine pour les concessionnaires dont les ventes se sont effondrées depuis la crise de 2008. « On est passé de 8 000 voitures dans les années 2000 à 4 000 voitures à partir de 2008 et on est resté plusieurs années dans cette récession qui a fait souffrir le secteur automobile. », explique Gilles Bonvarlet, président du Syndicat professionnel des concessionnaires automobiles.
Et ce coup de pouce a déjà produit ses effets sur le secteur. « Aujourd’hui, la prime à l’environnement a permis de vendre 1 400 voitures de plus sur 2017. Cela permet d’épurer le parc roulant des véhicules les plus polluants et de les renouveler par des véhicules propres avec des émissions de co2 globalement inférieures à 165 grammes. »
Preuve que le secteur retrouve des couleurs, une cinquantaine d’embauches ont été enregistrées, l’année dernière, chez les cinq concessionnaires qui se partagent aujourd’hui le marché.