La production de crevettes augmente en 2019, celle de paraha peue baisse

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La pisciculture de crevettes et celle de paraha peue constituent deux branches importantes de l’aquaculture locale. L’année 2019 marque la huitième année consécutive de hausse de production de crevettes avec une progression de 2 %. À l’inverse, la production de paraha peue baisse de 31 %, selon la dernière publication de l'Institut de la statistique.

Publié le 13/04/2021 à 15:32 - Mise à jour le 13/04/2021 à 15:34

La pisciculture de crevettes et celle de paraha peue constituent deux branches importantes de l’aquaculture locale. L’année 2019 marque la huitième année consécutive de hausse de production de crevettes avec une progression de 2 %. À l’inverse, la production de paraha peue baisse de 31 %, selon la dernière publication de l'Institut de la statistique.

Les fermes polynésiennes de crevettes et de poissons sont écoresponsables. Elles n’utilisent durant la production aucun produit chimique ni aucun produit médicamenteux, précise l’Institut de la statistique dans sa dernière publication sur « L’aquaculture en Polynésie française en 2019 ».

Depuis 2011, la quantité de crevettes produites ne cesse d’augmenter et atteint 140,6 tonnes en 2019, soit une progression de 2 % par rapport à 2018 (+ 2,9 tonnes). Il s’agit du plus important volume produit depuis le début de la production en 1985. Cette production a été réalisée par trois fermes en bassin et deux petites fermes pilotes en cages lagonaires.

L’objectif des 10 tonnes de production de crevettes en cages lagonaires n’a pas pu être atteint (6,7 tonnes) à cause de prédation, de vols et d’événements météorologiques qui ont impacté le matériel usagé d’une ferme.

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Le rendement moyen de la filière est de 13,7 tonnes par hectare en 2019. Le chiffre d’affaires global déclaré de la filière s’élève à 303 millions de Fcfp. La filière emploie 22 personnes dont 17 à temps plein, hors écloserie. La production globale devrait continuer à augmenter à un rythme plus faible avant le lancement de productions dans la zone « Biomarine » de Faratea (projeté en 2023-2024).

Une maladie bactérienne met à mal la production de paraha peue

Apparue dans les années 80, la pisciculture s’est orientée depuis 2011 vers la production de l’espèce des paraha peue (aussi appelé poisson-lune ou platax). La production de paraha peue diminue de 31 % en 2019 et s’établit à 13 tonnes. Elle est réalisée par trois fermes. Le chiffre d’affaires de la filière atteint 24 millions de Fcfp en 2019 avec quatre emplois, hors écloserie.

La baisse de production est due à un taux de mortalité durant l’année variant entre 50 % et 70 %. La cause principale est la maladie bactérienne Ténacibaculose (Tenacibaculum maritimum), présente un peu partout dans le monde et qui provoque des épisodes de mortalités importantes pendant une période de 1 à 2 mois après la mise en cages.

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