Dans une logique de perfectionnement du service public, la signature électronique est en passe de devenir incontournable au fenua. Charlotte Teraiarue, conseillère technique auprès du ministère de l’éducation en charge du numérique, assimile cette évolution technologique au principe du paiement dématérialisé : « Quand on est à domicile ou à l’étranger, c’est exactement le même principe que peut apporter le paiement en ligne.«
Dans l’administration du pays, le service de la traduction et de l’interprétariat sera le premier à adopter le concept de la signature numérique. Cela fait plus d’un an que le concept plaît aux usagers, note Yan Peirsegaele, chef de service de la traduction et de l’interprétariat : « Il y a de la demande de dématérialisation des documents, les demande se font à distance, on peut signer les documents à distance également, et on a beaucoup de demande pour du paiement à distance. Logistiquement, c’est une bouffée d’air frais importante pour les administrés. Cela facilite la vie des gens qui n’auront plus à se déplacer pour venir nous voir », note-t-il simplement.
Depuis quelques temps, les opérations bancaires passent aussi par la signature numérique. Pendant la crise covid, le procédé s’est renforcé dans certaines banques : « On a lancé la signature électronique en 2020 déjà en plein épisode covid, confirme Laïza Wagner, directrice de la clientèle d’un établissement bancaire. C’est une solution qui est approuvée. Le document ne peut pas être modifié, on ne peut que le consulter et l’approuver. Dès lors qu’il est approuvé, il est enregistré de façon sécurisée sur notre plateforme de gestion électronique des documents. »
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Adaptée pour les personnes résidentes de villes ou de pays éloignés, la signature électronique devrait s’étendre à d’autres secteurs d’activités dans les prochaines années.