Malgré son jeune âge, Heiva Sage sait ce qu’elle veut. Cette étudiante polynésienne en droit public est en thèse à l’université de Montpellier. Et ses recherches portent sur la fiscalité polynésienne.
Faut-il faire évoluer les impôts, en supprimer ou en créer de nouveaux ? Que faire avec le fruit de l’impôt ? Des questions financières, mais aussi stratégiques pour développer un pays, et s’adapter à ses évolutions, que Heiva développe dans sa thèse.
« Je pars de deux grandes idées. Tout d’abord la fiscalisation en tant qu’outil d’autonomisation, comment le territoire est devenu autonome grâce à sa fiscalité. Et dans un second temps, comment cette fiscalité peut devenir un outil de développement économique et de notre territoire en général, et notamment en terme de proposition, on est venu à modifier un peu cette ligne directrice parce qu’il y a eu le covid qui est apparu », explique Heiva Sage.
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« Maintenant, je vais essayer de proposer la suppression peut-être de certains impôts et taxes ou la création ou la modélisation de certains impôts. Et par exemple, la création d’impôts communaux pour donner à nos communes la possibilité de plus de liberté ou des impôts concernant la protection de notre environnement ».