La vente des meubles de l’Intercontinental Moorea conclue en une journée

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Après la fermeture, la liquidation du mobilier : l’Intercontinental de Moorea organisait ce mardi matin une vente flash de ses meubles, à des tarifs défiants toute concurrence. De quoi attirer une foule d’acheteurs de Moorea mais aussi de Tahiti. Les plus courageux ont même passé la nuit dans leur véhicule, dans l’espoir de s’offrir le salon de leur rêve à prix cassé.

Publié le 16/06/2020 à 15:16 - Mise à jour le 16/06/2020 à 15:20

Après la fermeture, la liquidation du mobilier : l’Intercontinental de Moorea organisait ce mardi matin une vente flash de ses meubles, à des tarifs défiants toute concurrence. De quoi attirer une foule d’acheteurs de Moorea mais aussi de Tahiti. Les plus courageux ont même passé la nuit dans leur véhicule, dans l’espoir de s’offrir le salon de leur rêve à prix cassé.

Premier arrivé, premier servi. Le message n’est pas passé inaperçu. Pour espérer s’offrir un précieux lot, il fallait se lever tôt, voire faire une nuit blanche, pour ensuite sévèrement jouer des coudes. Surpris par l’insistance de la foule, la sécurité a rapidement durci le ton :

« J’ai entendu qu’on faisait la queue dehors une voiture après l’autre. Mais ce matin tout le monde est arrivé, ils se sont entassé devant. La sécurité a demandé un peu de renfort. (…) Heureusement que la police est arrivée. (…) Une meilleure organisation la prochaine fois peut-être… », nous dit Manutahi venu aider sa famille.

120 000 Fcfp le lot de dix pièces, ou 90 000 la chambre complète : les prix cassés de l’intercontinental ont fait tourner les têtes.

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Aussi, ce qui devait se vendre en 5 jours, s’est vendu en seulement 3 heures. Soit un total de 140 lots. Pour les clients malheureux, venus parfois de Tahiti, c’était une perte de temps, d’argent et d’énergie.  

« J’ai placé ma voiture hier déjà à 11 heures le matin. Hier soir ils avaient verbalisé des voitures. Depuis hier soir je suis là et ce matin je suis revenue à 5 heures du matin pour rentrer bredouille (…) L’organisation était mal faite. La publication disait que ce serati par ordre de voitures. On a suivi les consignes. Moi ça va je suis de l’île. Je suis à 10 minutes mais ceux qui viennent de Papeete… j’ai rencontré des personnes hier soir qui m’ont dit qu’ils ont payé un camion pour venir avec le fret. J’espère qu’ils ne sont pas rentrés bredouille mais je pense que si parce que là, il n’y a plus rien (…) Tout le monde se bousculait. C’était comme le black friday », raconte Hiri.

« On nous a fait attendre sur la chaussée. On n’a pas eu accès au parking de l’hôtel. On a eu droit à des procès verbaux alors qu’on avait bien expliqué à la police que l’accès n’était pas autorisé et vu qu’on était tous de Tahiti… On a attendu et le matin l’organisation n’a pas été respectée (…) J’étais parmi les 20 premiers et les deux plus gros lots que tout le monde voulait étaient déjà vendus. Je ne suis pas satisfait », nous dit un acheteur venu de Tahiti.

Hors micro, certains se hasardent même à soupçonner des dessous de table et autres transactions obscures. Contactée par nos soins, la direction rappelle simplement qu’il n’y avait pas de limite sur le nombre de lots par personne.

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