L’appel d’offres pour la concession d’ADT enfin relancé

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Bonne nouvelle pour les salariés d’ADT : l’appel d’offres pour la concession de l’aérodrome de Tahiti - Faa’a est enfin lancé. Après l’annulation de l’attribution de 2010 à Egis et l’échec de l’appel à candidature de 2019 suivi d’une longue série de recours, la procédure repart sur de nouvelles bases. De quoi redonner espoir, après plus de 20 ans d’instabilité.

Publié le 17/09/2024 à 17:02 - Mise à jour le 18/09/2024 à 8:14

Bonne nouvelle pour les salariés d’ADT : l’appel d’offres pour la concession de l’aérodrome de Tahiti - Faa’a est enfin lancé. Après l’annulation de l’attribution de 2010 à Egis et l’échec de l’appel à candidature de 2019 suivi d’une longue série de recours, la procédure repart sur de nouvelles bases. De quoi redonner espoir, après plus de 20 ans d’instabilité.

L’avis de marché de concession a été mis en ligne vendredi dernier. La procédure de sélection des candidats sur dossier va donc pouvoir commencer. S’il ne s’agit que de la première étape de cet appel d’offres, elle donne enfin une nouvelle échéance au concessionnaire actuel, même si elle est fixée à 2027.

« Nous, on s’était déjà engagé dans un certain nombre de programmes d’investissement de transition pour améliorer la qualité de service sur le terminal embarquement domestique passager. Et aussi des investissements côté piste pour augmenter les capacités d’accueil des aéronefs. Donc tout ça, ça ne change pas. On continue d’avancer dans ces perspectives-là. Mais on sait que pour 2027, il y aura une nouvelle concession » indique Gwenvaël Ronsin-Hardy, directeur d’ADT.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La nouvelle devrait également donner des perspectives aux salariés d’ADT, théâtre d’une grève qui s’est achevée le mois dernier après deux mois de négociations difficiles. Les représentants du personnel avaient alors dénoncé la vétusté des locaux et des infrastructures.

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« C’est vrai que depuis 2017, forcément, il y avait ce projet de remise en concession pour donner des perspectives déjà pour nos clients, à la fois les clients, nos passagers, et puis les compagnies aériennes, mais aussi pour les salariés, bien entendu, de pouvoir avoir une évolution de l’infrastructure, comme vous le savez, qui est vieillissante, même si on la maintient à un bon niveau de service. Donc forcément, ça améliorera le fonctionnement plus général de la plateforme » explique le directeur d’ADT.

Jury de sélection, l’État revient cette fois avec un nouveau cahier des charges, censé tenir compte des demandes du Pays, actionnaire à 49%, pour une concession d’une valeur totale de 155 milliards de francs.

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