Les familles membres de l’association Te ora hau aspirent à plus de calme. Elles se sont retrouvées pour faire face, malgré elles, à des bruits répétés qui leur gâchent la vie. Dans leur collimateur : Boom Box, fêtes sauvages, bars et restaurants se transformant en boîte de nuit…
Autant de sources de violences sonores qui leur gâchent la vie, selon François Raoulx, nouveau président de l’association : « La musique on l’aime bien, commence-t-il. Mais ces basses à outrance qui viennent te percuter les tympans, c’est intolérable ! C’est cela que nous condamnons ».
Les grands rassemblements des cars-bass peuvent se dérouler sur le domaine public. « Jamais les groupes folkloriques n’ont été admis à répéter leur shox à Fare ute alors que c’est de la culture. Ce qui se passe, ce n’est pas de la culture », déplore François, qui a demandé au secrétaire général de préparer un moratoire sur ces nuisances sonores et leur impact.
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Dans le public, beaucoup de question sur le seuil à partir duquel le bruit gênant devient une nuisance. Secrétaire de l’association, Yann Rival note qu’il faut « caractériser le bruit qui gène. Si ça gène un grand nombre de personnes, c’est plus facile de prouver qu’il y a une nuisance sonore. Et enfin, le code pénal le précise bien, il faut qu’il y ait répétition dans le temps. Mais à aucun moment il n’est demandé de mesurer en décibels la nuisance sonore. »
François Raoulx estime qu’il s’agit d’un « manque de volonté politique. J’en veux pour preuve Paea, où le maire a décidé de dire stop aux nuisances sonores et a fait ce qu’il fallait ».
Le nouveau bureau de cette association de lutte contre la pollution sonore prévient : il n’hésitera pas à utiliser les voies judiciaires. Mais il espère davantage de concertation avec les autorités.
Vous pouvez contacter l’association Te Ora Hau sur leur page facebook, ou par mail à [email protected]